En 2017-2018, il y a presque 40 000 étudiant-e-s de plus que l’an dernier dans l’enseignement supérieur.
C’est une très bonne nouvelle pour notre pays et un gage de confiance pour l’avenir ! Pourtant depuis dix ans, rien n’est fait pour accompagner cette massification. Ni en termes de moyens pour les universités, ni en termes d’insertion professionnelle.
Conséquence immédiate : en juillet dernier 87 000 jeunes étaient sans affectation universitaire, et beaucoup se retrouveront en septembre dans des formations qu’ils n’ont jamais choisies. Sur le plus long terme, refuser d’investir dans nos formations c’est dégrader la valeur des diplômes, particulièrement dans les petits établissements et ceux accueillant les étudiant-e-s des classes populaires. Pas étonnant donc si l’emploi et les conditions de travail des jeunes diplômé-e-s sont au plus bas.
Baisse de 5€ des APL, annulation de 331 millions d’euros de crédits pour l’enseignement supérieur, et bien sûr projets de sélection à l’entrée de l’université… Ce n’est pas une politique de réussite envers les étudiant-e-s.
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