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SÉLECTION À L’UNIVERSITÉ

Le gouvernement a annoncé il y a quelques jours un plan étudiant.

Les jeunes communistes ont pris cette nouvelle comme un choc. Après la baisse des APL, les ordonnances contre le droit du travail et toutes les attaques sur cette génération en particulier, le duo Macron-Philippe décide d’aller encore plus loin en franchissant la ligne rouge.

C’est d’autant plus inconcevable qu’ils le font sans l’assumer. Depuis le début de ces annonces, pas une seule fois le mot « sélection » n’a été prononcé. On nous parle de « pré requis », puis d’« attendus », alors que dans les faits, il ne faut pas tourner autour du pot, ce que propose le gouvernement c’est bien la mise en place de la sélection à l’Université.

Si les étudiantes et les étudiants sont pleinement concerné-e-s car la sélection existe déjà en partie dans les parcours et qu’ils et elles sont actuellement dans un monde universitaire que l’on attaque, c’est en réalité toutes celles et tous ceux qui n’y sont pas encore qui sont la cible de ces annonces.

S’agissant de l’orientation, c’est un scandale, puisque le gouvernement substitue à l’absurdité de l’absurdité des critères subjectifs. L’affectation automatique est remplacée par l’arbitraire des avis de professeurs dont le rôle et la formation ne sont pas de décider de l’avenir des élèves. Toutes les formations qui recevront plus de demandes qu’elles n’auront de place pourront choisir leurs élèves.

La commission d’accès à l’enseignement supérieur au niveau du rectorat n’offre en l’état aucune garantie à un-e élève d’avoir accès à la filière de son choix. C’est un grave recul historique ! Et pour compenser, le gouvernement promet un.e deu­xième professeur-e principal-e en classe de terminale et 3000 services civiques, comme si cela pouvait compenser les conseillères et conseillers d’orientation psychologues nécessaires. C’est très grave, d’autant que le gouvernement promet également une réforme du bac qui s’inscrit dans les mêmes logiques.

Les jeunes communistes travaillent à essayer d’aborder de manière unitaire cette question avec l’ensemble des organisations de jeunesse progressiste. La première étape de ce travail est déjà franchie puisqu’ils ont produit un appel commun pour la manifestation du 16 novembre. Mais cela ne suffira pas !

Il faut donc que partout en France, dans le rassemblement, cette bataille soit menée et que l’on crée les conditions pour faire barrage à cette réforme et porter nos contre-propositions à commencer par une véritable augmentation des moyens et la mise en place d’un véritable service public de l’orientation qui permette à chacune et à chacun de maîtriser son parcours de vie.

 

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SÉLECTION À L’UNIVERSITÉ

le 20 novembre 2017

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