Dans la bible de HOLLANDE de 2012, la série des 60 engagements du candidat à la présidence, il y avait un fort chapitre sur « l’Etat impartial ».
Genre : pas question pour moi de nommer aux postes clés et autres sinécures républicaines des potes et « potesses » !
Ça, c’était bon pour Sarkozy et son « état UMP ». Avec moi, ça va changer !
En fait ce sont les nominés qui ont changé, pas les méthodes.
On apprend par exemple que François Hollande vient de nommer cette semaine (sans même consulter la pauvre Fleur Pellerin, bonjour le présidentialisme !), à la tête du Grand Palais, Sylvie Hubac, son ex Directrice de cabinet, issue comme lui de la promotion Voltaire de l’ENA.
Comme Frédérique Bredin, ancienne secrétaire PS à la Culture, placée, elle, à la direction du CNC, le Centre national du Cinéma.
Sans parler de ce bon vieux Jean-Pierre Jouyet, un poteau de Voltaire itou, promu secrétaire général de l’élysée. Etc.
Le Figaro, après avoir ciré les pompes de Sarkozy, caresse le poil hollandais et il écrit : « Le Président avait promis de ne pas placer ses relations au pouvoir mais la promesse était sans doute difficile à tenir, quel président s’entourerait d’ennemis ? ».
Quel curieux raisonnement ?! Il ne viendrait pas à l’idée de ce plumitif qu’on peut nommer des gens à des postes de responsabilité pour leur seule compétence ??
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