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LA CGT…

On l’a dit en déclin, ringarde, engoncée dans un syndicalisme du refus…

Depuis quelques années, la CGT est devenue la cible systématique des mandarins du libéralisme.

Le syndicat, qui tient son 51e congrès, à Marseille, n’est certes pas sorti d’une période lourde de crise. Il pourrait même perdre sa place de première organisation de salariés.

Mais, sans la CGT, que serait le mouvement contre la loi travail ? Sa capacité de mobilisation, son rôle irremplaçable dans la construction de l’unité syndicale, les propositions qu’elle développe pour des réformes qui sécurisent le travail ou pour les 32 heures, montrent que le plus ancien des syndicats français reste un incontournable du mouvement social.

À observer le bide de la prestation télévisée de François Hollande, on se dit, en tout cas, que la CGT est bien plus en phase avec l’opinion que le président de la République. Ce soir-là, un grand nombre de Français a délibérément choisi l’abstention médiatique. Et, depuis, l’affaire vire au cauchemar.

Ses promesses sur la jeunesse ? Huit personnes sur dix considèrent qu’il ne les a pas tenues.

Une candidature « refuge » en 2017 ? Exit. Éliminé dès le premier tour, battu dans tous les cas.

La contestation contre la loi El Khomri reflète un trop-plein de réformes régressives qu’une « alternance » avec la droite en 2017 ne ferait qu’aggraver. Une onde de choc antilibérale secoue de nouveau le pays et son bouillonnement porte en lui l’espoir que se concrétise un vrai changement. Sur la place de la République, les mots se libèrent et riment avec imaginaire : « La commission poésie lance sa grève contre le silence. On ne se tait plus ».

Sûr que le réveil de la contestation, le croisement des générations en son sein et le souffle régénérant de Nuit debout forment un remue-méninge tonifiant pour les débats du congrès de la CGT

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le 25 avril 2016

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