« Le combat contre la loi travail n’est pas terminé », a promis le secrétaire général de la CGT. « 

Puisqu’une « loi mauvaise au printemps est toujours mauvaise à l’automne », meetings, débats, mobilisations, recours juridiques se succéderont sous des formes variées, mais tous avec le même objectif : « obtenir l’abrogation de la loi travail ». Un mot d’ordre qui sera celui de la 13^e journée d’action interprofessionnelle prévue le 15 septembre. Plusieurs mani­festations sont déjà prévues dans une quarantaine de villes.».

Outre les mobilisations, la CGT mènera également la bataille contre la loi El Khomri sur le plan juridique. « D’autres organisations ont la même position que nous et nous allons travailler ensemble », relève Catherine Perret, membre de la direction confédérale en charge du dossier. Outre les différents recours internationaux, la CGT compte aussi engager des démarches auprès du Conseil constitutionnel « sur les conditions du licenciement économique ou la barémisation des indemnités prud’homales et la neutralité dans l’entreprise

Reste que la CGT ne s’arrête pas au seul combat contre la loi travail. À l’instar de sa mobilisation pour les libertés syndicales, avec des actions les 27 et 28 septembre au tribunal de Bobigny où se tiendra le procès des 5 d’Air France, ou pour les 32 heures avec le lancement d’une grande campagne et d’une journée européenne en octobre.

Pour la CGT, les 32 heures restent la meilleure solution pour lutter contre le chômage. La France a les moyens de financer des politiques sociales. »

Et de conclure : « Il est temps de changer de politique ».

Le blocage de la préfecture de Guéret aura lieu à partir de 7h30.