Tous les jours, à la rubrique « Les décideurs », dans les pages saumon du Figaro, s’affichent les mini-bios de PDG, membres de Conseil d’Administration, directeurs financiers et autres patrons.
Ces dominants sont des gloutons. Ils accumulent les postes, ils se goinfrent.
Exemple : Jean-Paul Bailly. Il fut le patron de la RATP puis de la Poste. Et voici qu’à 70 ans, ce président d’Europcar, président d’Entreprise et Personnel, président d’IMS-Entreprendre, entre au CA de la Fondation Hospitalière.
Pardon, j’oubliais : il siège aussi aux conseils d’Accor, d’Edenred, du théâtre de la ville. En cherchant bien, on devrait trouver encore deux ou trois bricoles.
C’est la manifestation à l’évidence d’une rare rapacité.
Mais on peut y voir aussi la volonté de la classe dominante de tisser des liens toujours plus étroits entre ses membres, comme des soldats qui se préparent à l’affrontement
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