La France a besoin des hôpitaux publics, d’une autre politique de santé. Une fois de plus, les établissements hospitaliers sont sous tension au moment de l’épidémie de grippe.
Il n’est pas possible de fermer impunément des lits, des services, des postes et des hôpitaux de proximité sans entraîner des crises sanitaires, notamment aux niveaux des services des urgences mis dans l’obligation de choisir quel malade soigner en priorité.
Telle est la leçon de cette épidémie de grippe, dont la ministre, elle-même, reconnaît qu’il faut déprogrammer des hospitalisations pour libérer des lits, alors que le sommet du pic de contagion n’est pas atteint.
Dans de nombreux endroits, des malades attendent plus de vingt-quatre heures pour se voir affecter un lit, ils sont parqués dans des conditions inacceptables.
Cette situation était prévisible. Chaque année une « surmortalité » est constatée dans la population par l’INSEE (41 000 pour 2015) et nous ne sommes pas à l’abri de situations d’urgence pouvant se cumuler.
Le PCF exige que cela cesse. Les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste-Républicain-Citoyen le rediront, ce jeudi, au Sénat à leurs collègues et à Mme la ministre lors du débat qu’ils ont suscité sur l’Hôpital.
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