C’est un déni démocratique qui se met en place.
Il vise à priver d’accès aux média les candidats communistes, en reproduisant les temps de parole présidentiels pour les scrutins de juin, sans tenir compte de la réalité et de la diversité des candidatures pour ces élections législatives. C’est l’extension sans limite du présidentialisme médiatique au mépris de toute règle démocratique pour ces nouvelles élections.
Ainsi, le PCF, qui dispose d’un groupe parlementaire et présente des candidats sur tout le territoire, s’apprête à être quasiment interdit d’antenne. Pierre Laurent a écrit au CSA pour alerter sur ce scandale et il demande aux journalistes de ne pas répondre aux injonctions des rédactions qui demandent en haut lieu d’appliquer des règles de temps de parole contraires à tout respect de la pluralité démocratique.
Les électeurs n’ont pas voté pour les élections législatives. Ils ont droit à une information pluraliste jusqu’à la clôture du scrutin, construite à partir de la réalité des forces en présence sur le terrain et non des pronostics sondagiers nationaux qui ne reflètent pas la réalité des circonscriptions.
C’est une question de respect dû aux électrices et aux électeurs
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