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Mémoire. Oubliés de la barbarie

le 09 mai 2015

Mémoire. Oubliés de la barbarie

L’autre 8 mai, celui des massacres de Sétif par les forces coloniales françaises, a été commémoré hier à Marseille par des membres de la communauté algérienne et des élus communistes.

« Soixante-dix ans de déni. » C’est autour de cet amer constat que se sont rassemblés membres et représentants de la communauté algérienne pour commémorer les massacres de Sétif, perpétrés ce 8 mai 1945, à l’heure où la France célébrait la capitulation nazie, à Sétif, dans l’est du pays. Une plaie encore ouverte qui ne fait ni la une des magazines ni l’objet de « regrets » ou « remords » exprimés par les autorités françaises.

« Et pourtant, nous en avons des choses à dire sur ces événements sanglants », témoigne Fadel Zoubir, représentant de l’association algérienne du 8 mai 1945, dont les deux grands-parents ont été victimes de la barbarie coloniale. « L’un a été brûlé vif et l’autre exécuté par l’administration française. Pourtant, tous deux avaient combattu aux côtés des soldats français lors de la Première Guerre mondiale. » Deux des 45.000 morts passés en pertes et profits, d’une occupation de 132 ans.

La destruction de villages entiers

La date symbole de la victoire sur le fascisme, prend, sur l’autre rive de la Méditerranée, une toute autre signification. Et c’est d’ailleurs au cours d’un défilé célébrant la chute de l’Allemagne nazie, à l’appel de nationalistes algériens, que les premiers coups de feu précédant les massacres à venir ont retenti. « C’est, dit une représentante de l’Espace franco-algérien Paca-Méditerranée, qu’au milieu des pancartes annonçant la victoire des Alliés, on pouvait aussi lire d’autres slogans, comme "A bas le fascisme et le colonialisme". Ou encore "Vive l’Algérie indépendante". » Il n’en fallait pas plus pour que ce qui était ressenti comme une libération sur la rive Nord de la Méditerranée, soit vécu au sud comme une atteinte criminelle à la puissance coloniale. « Trois grandes villes furent particulièrement marquées par la sauvage répression, Sétif, Guelma et Kherrata et des villages entiers furent détruits », poursuit Fadel Zoubir.

Soixante-dix ans plus tard, l’émoi est intact dans la région et dans l’Algérie toute entière. « Mais il ne faut pas laisser pour autant s’estomper la mémoire de cette tragédie. Mes parents ont vécu ces événements », dit Ghali, père de famille de 53 ans, venu avec des amis plus jeunes, témoigner de leur respect à tous ceux qui ont vécu cette tragédie.

A leurs côtés, des élus communistes français, comme Valérie Diamanti, Christian Pellicani et Jean-Marc Coppola. Ce dernier affirmant qu’il ne s’était pas « battu pour la reconnaissance du génocide arménien et de la Shoah pour ne pas exiger que le devoir de mémoire s’exerce aussi à l’égard des massacres de Sétif. Je pense que le Président de la République s’honorerait à rouvrir le débat autour des atrocités commises par la France coloniale ».

Pour clore ce rassemblement, la plaque commémorative des événements de Sétif, « disparue » depuis plus d’un an, a enfin retrouvé sa place initiale.

Gérard Lanux (La Marseillaise, le 9 mai 2015)

Aix-en-Provence. La liberté, combat actuel

le 09 mai 2015

Aix-en-Provence. La liberté, combat actuel

Pour célébrer les 70 ans de la Libération, les communistes ont rendu hommage à Ernest Prados et aux millions de résistants exterminés par les Nazis, avant la cérémonie officielle, par la Ville, place Jeanne d'Arc.

« Compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute », c’est par ce vers du chant poignant des Partisans que le Secrétaire du Parti communiste d’Aix, Léo Purguette, a clôturé hier, une matinée ponctuée de commémorations en ces 70 ans de la Libération.

Et ce n’est pas un hasard, si ce dernier, lors de son discours au cimetière Saint-Pierre, suivi d’un dépôt de gerbes, d’une minute de silence et de La Marseillaise, a mis l’accent sur les valeurs communistes chères aux résistants qui ont contribué à libérer la France : « Cette date anniversaire, symbole de la victoire finale de la liberté sur la nuit brune qui s’était abattue sur toute l’Europe, est pour les communistes l’occasion de commémorer le sacrifice des millions d’hommes et de femmes qui ont combattu le fascisme par tous les moyens à leur disposition. Parmi eux, figuraient les résistants auxquels, comme chaque année, nous, communistes du Pays d’Aix, avons souhaité rendre hommage devant cette stèle. »

Témoignant : « Je voudrais dire notre fierté. D’abord celle d’être des communistes français, héritiers des combats de la Résistance, déterminés à les prolonger, à les faire vivre quand la classe dominante met tout en œuvre pour les faire apparaître généreux mais dépassés, poussiéreux et lointains (…) » Rendant hommage au Ministre communiste Ambroise Croizat, évoquant ses avancées considérables avec le Conseil national de la Résistance et ses acquis dont la Sécurité sociale, appelant à « mettre l’humain d’abord au-delà de toute exploitation capitaliste de l’homme par l’homme », Léo Purguette met en alerte : « A l’heure où les continuateurs des traîtres de Vichy se griment en défenseurs de la République, à l’heure où les tenants du nationalisme ethnico-religieux se déguisent en patriotes, à l’heure où des enfants sont fichés à Béziers parce qu’ils sont supposés musulmans, à l’heure où la droite la plus ambiguë veut se rebaptiser "Républicains", la parole ferme des communistes est indispensable. »

Auparavant, les Jeunes communistes (JC) portaient aussi un bouquet, rue Pavillon, sur la plaque d'Ernest Prados (jeune résistant espagnol tué par les Nazis à Aix alors qu’il tentait de s’enfuir). Raphaël Mathieu de la JC y évoquait : « Il est important de se rappeler que le fascisme revient à chaque période de crise, en particulier à cette période où des forces politiques prétendant commémorer la Résistance, alimentent l’extrême-droite. »

Houda Benallal (La Marseillaise, le 9 mai 2015)

Martigues. Appliquer les leçons de l’histoire

le 09 mai 2015

Martigues. Appliquer les leçons de l’histoire

Le Maire, Gaby Charroux, a aussi rendu hommage aux 13 martyrs de la clairière du Fenouillet.

Le 8 mai 1945 à 15h, le Général De Gaulle annonçait à la radiodiffusion française la capitulation de l’Allemagne nazie et la victoire des Alliés. 70 ans plus tard, à Martigues comme partout en France, élus, représentants des associations d’anciens combattants, de résistants et de déportés, représentants de l’État des corps constitués et citoyens ont commémoré cet événement historique.

La cérémonie a débuté par la traditionnelle minute de silence suivie des dépôts de gerbes au pied du monument aux Morts et de La Marseillaise entonnée par la chorale Atout cœur.

Dans son discours, le Maire Gaby Charroux a rappelé le souvenir des 13 martyrs martégaux de la résistance « assassinés dans la clairière du Fenouillet, et dont certains lieux publics de notre ville portent le nom, pour que les générations futures apprennent leur courage, leur foi et leur sacrifice ». Et de poursuivre : « Cette commémoration est un hommage à tous les martyrs de tous les peuples victimes de ce terrible conflit, et à tous les héros qui ont donné leur vie pour notre liberté. »

Pour Gaby Charroux, « le combat des anciens n’est pas un combat de passé, mais une leçon d’histoire qui doit trouver ses répercussions positives dans nos luttes d’aujourd’hui. Celles qui contribuent à une société meilleure : la solidarité, le respect, la citoyenneté et la qualité de vie. Une société équilibrée, forte, de bien-être, de justice sociale, où le travail, l’humain, ne sont pas méprisés au bénéfice du grand capital ». Avec pour exemple, le sort du site de Total La Mède « où 180 emplois sont sacrifiés sur l’autel du profit et de la prospérité des actionnaires ».

Et si « le passé ne nous appartient plus, c’est à nous d’assumer la responsabilité d’appliquer ces leçons de l’histoire ». La cérémonie s’est conclue sur Le Chant des partisans avant de partager le vin d’honneur offert aux participants à la Maison de Jonquières.

La Marseillaise, le 9 mai 2015

4e et 5e arr. de Marseille. Intervention de Ludovic Tomas lors des commmémorations du 8 mai

le 08 mai 2015

4e et 5e arr. de Marseille. Intervention de Ludovic Tomas lors des commmémorations du 8 mai

Madame la conseillère d’arrondissements, Cher-e-s concitoyennes et concitoyens, Cher-e-s ami-e-s, cher-e-s camarades,

Nous nous retrouvons tous les ans devant ce monument aux morts pour marquer l’anniversaire de la victoire sur le nazisme. Si nous le pensons nécessaire, nous militants communistes du quartier, ce n’est pas seulement dans une démarche commémorative, ni au sens strict du devoir de mémoire.

Bien sûr, cet épisode de l’histoire est fondateur pour le mouvement des idées et de la pensée contemporaine et nous tenons à rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont donné leur vie pour lutter contre la haine et la négation de l’humain. A toutes celles et tous ceux qui sont morts parce que juifs, tsiganes, homosexuels, communistes…

Cette horreur nazie n’était pas le résultat d’une quelconque folie. C’était la mise en œuvre d’un projet politique, un projet de civilisation. C’était l’utilisation de l’intelligence humaine au service du mal absolu.

Il est indispensable de s’en souvenir et de transmettre aux jeunes générations la mémoire de l’histoire, afin de ne pas revivre les atrocités de la guerre, afin de les encourager à lutter contre les mêmes maux, encore tenaces, qui s’installent dans notre pays, dans notre région, dans notre si belle ville.

Mais il nous faut aussi et surtout regarder cette période avec nos yeux de citoyennes et de citoyens d’une humanité en crise de sens, d’un monde dans lequel les ressorts qui conduisent à la régression, au recul de civilisation et à la barbarie sont réels.

La montée des discriminations, de la violence et de la haine sont malheureusement bien d’actualité.

La frange la plus radicalisée de la société se lâche et c’est la conséquence directe de la banalisation du racisme, de l’antisémitisme, du révisionnisme et du négationnisme, de l’homophobie mais aussi des discours anti-jeunes et anti-pauvres… Et si la parole réactionnaire se libère c’est parce que notre République est à bout de souffle.

Je ne peux m’empêcher de penser que ce cheminement n’est pas sans lien avec une société en panne d’avancées sociales et démocratiques. Une société qui revient sur ses conquêtes et ses valeurs universelles. Une société qui prête à s’accommoder de droits, et de droits de l’homme notamment, fragilisés.

Et quand à la misère matérielle et sociale s’ajoute la misère culturelle et intellectuelle, ce sont les instincts les plus primaires qui prennent le dessus.

Si toutes celles et tous ceux qui ont vaincu le fascisme vivaient aujourd’hui, elles et ils seraient attristés de voir leurs idéaux bafoués. Elles et ils seraient vent debout face aux lois qui détricotent les programmes du Front populaire et du Conseil national de la Résistance. Elles et ils seraient de farouches opposants à la loi Macron. Elles et ils seraient, bien entendu, les pires ennemis de l’extrême droite et de leur projet mortifère pour notre pays, toutes générations confondues !

Soyons dignes de ces hommes et de ces femmes qui ont permis la France et la République telles qu’on les aime. Celles du droit d’asile, celles de la Sécurité sociale, celles des services publics forts, celles du progrès social.

Et puisque nous nous souvenons et respectons, parmi celles et ceux qui sont morts pour sauver la France, nos frères Roumains, Italiens, Hongrois, Espagnols, Polonais, Arméniens mais aussi Africains, pourquoi n’aurions-nous pas la même attitude à l’égard de celles et ceux qui, au péril de leur vie, tentent de poser le pied sur le sol européen ? Qui sont les barbares aujourd’hui ? Ne seraient-ce pas ceux qui regardent les embarcations couler et les migrants se noyer ?

De la profanation du buste de Missak Manouchian il y a quelques mois au fichage d’enfants selon la consonance de leur prénom, en passant par le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, c’est la même vermine fasciste et obscurantiste qui s’exprime. Ce sont ces individus qui méprisent notre pays et son histoire.

Il y a quelques jours, nous commémorions le centenaire du génocide arménien dont la reconnaissance participe à la celle et au respect de toutes les minorités, qu’elles soient kurdes, roms ou chrétiennes d’Orient.

Le 27 mai, ce sera au tour de la journée nationale de la Résistance. Et nous ne pouvons que regretter le choix du président de la République d’avoir la mémoire sélective en ne faisant entrer au Panthéon aucun communiste quand le parti dit des fusillés a fourni une grande part des martyrs pour la liberté et la dignité de notre pays. Je voudrais donc ici rendre hommage à tous ces héros anonymes et, au-delà de Missak Manouchian et de ses camarades de l’Affiche rouge, je voudrais saluer la mémoire de trois femmes : Marie-Claude Vaillant-Couturier Martha Desrumeaux, et plus proche de nous, notre camarade Hélène Taisch.

De chacune de ces cérémonies solennelles et fédératrices, les communistes veulent en faire une invitation à toujours résister, à ne jamais renoncer au combat pour l’émancipation et l’épanouissement humains, à conquérir de nouveaux espaces de liberté, de démocratie et de citoyenneté.

Oui, nous vivons au tournant d’une époque à laquelle la visée d’une société de progrès, d’émancipation et d’épanouissement perd du terrain face à une oligarchie financière motivée par le seul profit. Dans ce contexte de régression de l’intérêt général et de brouillage des repères idéologiques, l’obscurantisme en profite pour avancer ses pions.

L’heure est venue de bâtir un nouvel humanisme au service d’une nouvelle humanité, fondée sur le respect, la solidarité, la fraternité et le progrès social.

Ne doutons pas qu’une majorité de notre peuple et de sa jeunesse y est prête et disponible.

8 mai. Les communistes du 10e arr. de Marseille commémorent la victoire sur le régime nazi

le 08 mai 2015

8 mai. Les communistes du 10e arr. de Marseille commémorent la victoire sur le régime nazi

Boulevard Mireille Lauze, Place Valentin Pignol (La Timone) et à Saint-Loup, les communistes du 10ème arrondissement de Marseille avec Jean-Cavagnara (PG), l'élu de secteur Front de gauche furent visibles et audibles avec un "Chant des Partisans" chanté à plein poumon lors de ce 8 mai 2015, à l'occasion du 70ème anniversaire de la victoire sur la fascisme.

Dans cette arrondissement de Marseille, il faut compter sur les communistes pour faire barrage aux "irrépublicains" et aux héritiers directs du fascisme qui veullent éradiquer la Résistance de l'Histoire profonde du peuple de France.

C'est l'image d'un PCF, à la fois jeune et en phase avec ses anciens, représentant toute la diversité de notre société.

8 mai 1945. Et La Marseillaise cria « Victoire ! »

le 08 mai 2015

8 mai 1945. Et La Marseillaise cria « Victoire ! »

Enfant de la libération, notre journal ne manqua pas de saluer la capitulation allemande dans ses éditions à partir du 7 mai 1945 et des jours suivants.

« L’Allemagne a capitulé sans conditions ». C’est par ce titre que La Marseillaise ouvre son « édition spéciale » du lundi 7 mai 1945. Comme dans son premier numéro officiel du 24 août 1944, Staline, De Gaulle, Roosevelt et Churchill sont mis à l’honneur.

On y livre une message brut: « Londres - 7 mai. la radio allemande de Flensburg a diffusé l’appel suivant du comte Schwerin von Krossigk au peuple allemand : Allemands et Allemandes. Le haut commandement des forces armées a proclamé aujourd’hui sur l’ordre du grand amiral Doenitz la reddition sans conditions de toutes les forces combattantes allemandes ».

Notre journal confirme ainsi son ancrage dans l’Histoire. Et pour cause. Né dans la Résistance, sorti au grand jour à la Libération, La Marseillaise, « grand quotidien d’information du Front national » (de lutte pour la Libération de la France, ndlr) n’a cessé d’informer ses lecteurs de l’avancée des troupes alliées en Italie, de la constitution de l’armée vers le Rhin, de l’offensive de l’Armée rouge vers l’Allemagne. On y suivait également la vie de l’ancien bataillon FFI La Marseillaise composé de résistants provençaux ayant intégré après la Libération de la France l’armée régulière.

La joie était au rendez-vous après les journées de l’été 44 puis celle de mai 1945, mais la réserve était aussi de mise. En effet, la Libération du pays s’était faite dans le sang et la population pleurait encore ses morts. Idem pour la capitulation allemande alors que l’on connaissait déjà les horreurs des camps de la mort. L’heure était à la reconstruction matérielle et morale.

On invite à participer au grand défilé du 8 mai à Marseille sur les quais avec écoliers, mutilés, prisonniers, déportés, résistants… direction la Préfecture. Toutefois, on appelle à « la vigilance » : « dans l’ombre la cinquième colonne travaille. Le fascisme, soyons en sûr n’a pas désarmé. Il attend sa revanche et il la prépare ».

Les cloches ont sonné plus tard qu’ailleurs à Marseille

L’édition du 8 mai revient sur la capitulation et l’annonce de la nouvelle, officieuse et officielle. Dans un article à l’esprit vif intitulé « Mais les cloches n’ont pas sonné à Marseille » on juge « inadmissible qu’on transmette une des nouvelles les plus sensationnelles de l’Histoire et qu’on ferme aussitôt la porte à l’enthousiasme en faisant savoir qu’elle ne sera officielle que beaucoup plus tard ».

Les jours suivants des communiqués officiels d’État-major, des appels à défiler, des comptes-rendus en images seront publiés. Une des plumes de La Marseillaise de l’époque, Jean Tourette assure que « cette journée historique doit nous faire méditer à la fois sur les origines de l’effroyable guerre qui vient de s’achever en Europe et sur les efforts entrepris pour assurer la sécurité du monde. La route qui conduit à un tel idéal est semée d’embûches faciles à démasquer et à balayer par l’union loyale des vrais démocrates ».

Sébastien Madau (La Marseillaise, le 8 mai 2015)

L'édito du 8 mai 1945 dans La Marseillaise

La guerre est terminée.

Il est hélas, trop de deuil pour que notre joie soit complète.

Nous pensons, en ce jour faste, à ceux qui ne sont plus. Nous songions à ceux qui sont tombés sous les coups nazis, à ceux qui dans les géôles allemandes ont connu la cruauté des tortionnaires fascistes, aux vaillants défenseurs de Stalingrad, aux villes détruites d'Angleterre, de France et de Russie.

Il est trop de tristesse pour que nous soyons pleinement heureux.

Mais tous ceux qui ont donné leur existence pour la défense de la liberté et de l'humanisme ne seront pas morts en vain.

L'hitlérisme a été terrassé en son repaire et il ne revivra plus.

Il ne revivra plus, à la condition que tous ceux qui portent en eux la passion de la justice et de la fraternité humaine demeurent vigilants. L'hitlérisme en sa forme spéciale et cynique a disparu ; mais il reste ceux qui s'en sont fait les complices qui cherchent à le faire renaître pour sauver les trusts animateurs de la 5e colonne.

Il faut que ceux-ci soient poursuivis, traqués, mis dans l'impossibilité de nuire.

Il faut que les traitres soient jugés et condamnés et en premier lieu, celui qui a été le drapeau derrière lequel ils ont pu s'abriter : Philippe Pétain.

Le jour de la victoire ne doit pas nous faire oublier ceux qui se sont fait les auxiliaires serviles des régimes de proie qui ont ensanglanté le monde.

La Marseillaise, le 8 mai 2015

A lire « Les Fusillés 1940-1944 »

Les éditions de l'Atelier viennent de publier un livre qui fera date : « Les Fusillés (1940-1944) ». L'ouvrage met à la disposition du grand public l’ensemble des biographies des personnes fusillées par condamnation par les autorités allemandes en France pendant l’Occupation (1940-1944). Avec près de 4500 biographies, 1952 pages, 200 photos ce livre répond à une double ambition : "mieux comprendre l’Occupation et de rendre toute leur place à celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, se sont opposés aux forces nazies, à la Milice, au régime de Vichy ou aux chemises noires musoliniennes, et en ont été victimes".

La Marseillaise, le 8 mai 2015

8e arr. de Marseille. Commémoration de la journée nationale de La Résitance

le 07 mai 2015

8e arr. de Marseille. Commémoration de la journée nationale de La Résitance
Au monument aux morts de l’église de la Madrague de Montredon
13008 - Marseille

Mercredi 27 mai à 10h

Plaque
129, rue du Rouet
13008 - Marseille

Mercredi 27 mai à 11h

Les communistes de votre quartier vous invitent à commémorer ces 70 ans avec votre famille, vos enfants, vos amis afin que rien ne puisse faire oublier ces femmes, ces hommes, ces jeunes, ces résistants de la première heure, ces soldats étrangers venus de nombreux pays amis, et qui sont Morts pour la France, morts pour la Liberté. Grâce à eux et à leur courage notre drapeau flotte sur la République française au son de « la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité ».
 

L'autre 8 mai 1945 en Algérie

le 07 mai 2015

L'autre 8 mai 1945 en Algérie

Septèmes-les-Vallons. Journée nationale de La Résistance

le 07 mai 2015

Septèmes-les-Vallons. Journée nationale de La Résistance

Journée nationale de La Résistance. Célébrations à Marseille

le 07 mai 2015

Journée nationale de La Résistance. Célébrations à Marseille
Place Castellane
Marseille

Mercredi 27 mai à 18h30

où tombèrent de nombreux résistants et parmi eux des communistes

Place Bernard Cadenat (Belle de Mai)
Marseille

Mercredi 27 mai à 18h30

où se tenait l’état-major FTP.

Cours d’Estienne d’Orves
devant le journal la Marseillaise,
Marseille

Mercredi 27 mai à 18h30

Né clandestinement sous l’occupation, au péril de la vie des hommes et des femmes imprimaient et diffusaient La Marseillaise.