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Journée nationale du 27 mai. Unis dans la résistance, unis pour la France

le 07 mai 2015

Journée nationale du 27 mai. Unis dans la résistance, unis pour la France

7e arr. de Marseile. Commémoration de la victoire contre le nazisme de 1945

le 06 mai 2015

10e arr. de Marseille. Commémoration du 70e anniversaire de la victoire sur le nazisme

le 06 mai 2015

Monument aux morts
Place Valentin Pignol
Quartier de la Timone
13010 - Marseille

Vendredi 8 mai à 10h30

Monument aux morts
Derrière l'église
Quartier de Saint-Loup
13010 - Marseille

Vendredi 8 mai à 11h30

 

La chronique de Michel Caciotti. N’oubliez pas, il y a 70 ans la victoire du 8 mai

le 04 mai 2015

La chronique de Michel Caciotti. N’oubliez pas, il y a 70 ans la victoire du 8 mai

La Grande majorité de la population n’a pas vécu les horreurs, les souffrances de la deuxième guerre mondiale 1939-1945. La mémoire porteuse d’expérience aide à choisir les destinées. Le bref rappel historique éclaire pour mieux comprendre la situation actuelle menacée par une autre aventure du type fasciste.

En juin 1940, les dirigeants de la France trahirent notre pays. Ils décidèrent la capitulation et l’occupation des troupes allemandes au service du fascisme au lieu de continuer le combat. Ils libérèrent ainsi la population à la soumission, à la collaboration, à la répression, à la misère, à la dictature. Les habitants désemparés subissent toutes les atteintes à la liberté dans l’incertitude de l’avenir.

Malgré le gouvernement capitulard de Pétain, des personnes d’horizons différentes, de diverses conceptions politiques, syndicales, religieuses, d’organisations gaullistes, communistes agirent avec courage à défendre les idéaux républicains, la liberté et le bien être du peuple.

Ces hommes, ces femmes opposés à la dictature fasciste continuèrent le combat dans la résistance. Dans ce combat, la résistance détermine trois objectifs :

  • Porter des coupes à l’armée d’occupation par le combat ;
  • Redonner confiance à la population désorientée ;
  • Préparer la libération.

Le Général de Gaulle, après l’appel du 18 juin avec les forces françaises libres regroupées en Angleterre, continue les hostilités, dénonce la trahison des traites à notre pays. Il mandate Jean Moulin pour unifier les diverses organisations et partis politiques de résistance dans la France occupée. Le CNR (Conseil National de la Résistance) est créé le 27 mai 1943. Pour que cette date historique soit reconnue journée commémorative des décennies furent nécessaires. Le Parti Communiste avait déposé un projet de loi de tous les Députés communistes dont Michel Vaxes a été l’initiateur.

Le CNR élabore un programme publié le 15 mars 1943. Il servira à l’élaboration de notre constitution. Son contenu demeure un exemple historique remarquable puisqu’il est conçu et approuvé par les membres unanimes représentant toutes les tendances de la résistance. Les forces résistantes qui l’avaient rédigé font partie du gouvernement auquel participent des ministres communistes.

A la libération, malgré la situation de notre pays ruiné par la guerre, endetté beaucoup plus qu’actuellement, il a été possible de créer les conditions d’avancées sociales très importantes.

En s’éloignant de cette période, réapparaissent des idéologies que l’on aurait cru définitivement vaincues en 1945. Elles essaient de réhabiliter le régime collaborateur de Vichy en calomniant la résistance.

Les idées racistes, antidémocratiques se diffusent au-delà de l’extrême droite dans d’autres formations politiques et aussi dans de larges couches populaires.

Il devient nécessaire de transmettre aux jeunes générations la connaissance de la réalité monstrueuse du fascisme au pouvoir dans les pays de 1920 à 1945.

La nécessité de la vigilance à l’égard du négationnisme falsificateur ainsi que toute tentative à défendre le fascisme de ses crimes devient une action importante.

Le devoir de mémoire consiste à transmettre les luttes de celles et ceux qui s’opposèrent souvent avant guerre puis pendant la guerre dans la résistance pour la victoire du 8 mai 1945. En écrasant les forces fascistes, ces combattants firent triompher les valeurs exprimées dans le programme du CNR mises en œuvre dès la libération. Il permit des avancées démocratiques, économiques et sociales.

Malgré les mises en cause par le MEDEF et les divers gouvernements intervenant très tôt, celles-ci demeurent encore de nos jours dans de nombreux domaines des acquis à défendre.

Les dates du 8 mai 1945, du 27 mai 1943 et du 15 mars 1944 éclairent le passé et œuvrent pour l’avenir des idéaux de paix, de liberté et d’émancipation des êtres humains.

Michel Caciotti (La Marseillaise, le 4 mai 2015)

Aix-en-Provence. Le 8 mai, 70ème anniversaire de la victoire contre le fascisme

le 04 mai 2015

Le 8 mai, date anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie, est pour les communistes du Pays d'Aix l'occasion de célébrer la liberté et la résistance. Ils invitent à participer largement aux initiatives suivantes. Vous y êtes bien sûr cordialement conviés.

9h30. Rendez-vous des communistes et des JC à la section 35 impasse Granet, départ commun vers la plaque commémorative d'Ernest Prados, Jeune communiste résistant victime de la barbarie nazie.

10h. Dépôt du bouquet de la jeunesse communiste sur la plaque d'Ernest Prados, rue Pavillon (angle de la chapelle des Pénitents blanc). Brève allocution d'Olivier Le Roy, Secrétaire de la section JC d'Aix, au nom des jeunes communistes d'Aix. Départ commun vers le cimetière Saint-Pierre.

10h30. Dépôt de la gerbe des communistes d'Aix sur la stèle de la Résistance au cimetière Saint-Pierre. Brève allocution de Léo Purguette, Secrétaire de section, au nom des communistes du Pays d'Aix. Départ commun vers le Parc de la Torse.

11h. Présence d'Anne Mesliand, Conseillère régionale et Léo Purguette, Secrétaire de section à la cérémonie officielle, place Jeanne d'Arc.

11h30. Début de la "Fête de la Liberté"(*), pique-nique champêtre organisé par la cellule Pascal-Fieschi (centre-ville d'Aix) au Parc de la Torse. Brève allocution de Fabien Marion, Secrétaire de la cellule Pascal-Fieschi, au nom des communistes du centre-ville d'Aix.

A 10h. Commémoration auprès de la plaque de Ernest Prados, résistant et militant de la Jeunesse Communiste d’Aix, assassiné par la Gestapo en 1944.

(*) Repas à 5 euros et bar. Pour réserver : 07 50 34 99 18 (Olivier) ou à jeunescommunistes.aix@gmail.com

5e arr. de Marseille. Commémoration de la victoire sur le régime nazi du 8 mai 1945

le 29 avril 2015

Devant le monument aux morts
Place Archange Saint-Michel
13005 - Marseille

Vendredi 8 mai à 10h30

Comme chaque année, les communistes de l'axe Chave organisent une commémoration de la victoire sur le régime nazi du 8 mai 1945. 

Prise de parole et dépôt de gerbe sont prévues en présence d'Isabelle Pasquet, Conseillère d'arrondissements et ancienne Sénatrice.

Cette cérémonie est désormais la seule à l'initiative des communistes dans ce secteur municipal. Dans le cadre du 70ème anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale et pour le rôle fondamental qu'ont joué les communistes à cette période de l'histoire, nous souhaitons donner à cet événement une importance particulière.

Résistance. L’Anacr a tenu son AG

le 26 avril 2015

Résistance. L’Anacr a tenu son AG

Le comité d’Aubagne de l’ANACR (association nationale des anciens combattant de la Résistance ) a tenu son assemblée générale annuelle, animée par son Président Charles Biancheri, en présence de Marie-Thérèse Claveire, Présidente départementale. Magali Giovannangeli, Conseillère municipale, a participé également aux travaux de l’association. L’ANACR témoigne, notamment auprès des jeunes, de ce qu’a été la Résistance, de sa contribution à la victoire sur le fascisme, et rappelle le contenu du Programme du CNR (Conseil National de la Résistance). La matinée s’est terminée autour d’un apéro amical.

La Marseillaise, le 26 avril 2015

Journée nationale de la Résistance

le 21 avril 2015

Journée nationale de la Résistance

Le PCF honorera toute la Résistance et appelle ses militantes et militantes, les citoyennes et citoyens, jeunes et moins jeunes à se rassembler, à organiser devant la place de la mairie, au cimetière, devant une plaque commémorative, devant une plaque de rue... des cérémonies et des initiatives dans toute la France, pour rendre hommage aux résistantes et résistants qui ont combattu pour des jours heureux.

Une soirée d'hommage, où sont conviés toutes celles et tous ceux qui le désirent, aura lieu au siège national du Parti communiste français - 2 place du Colonel Fabien - autour d'une pièce de théâtre sur Marie-Claude Vaillant-Couturier et de la présentation du « dictionnaire des fusillés sous l'occupation » publié aux Éditions de l'atelier.

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Résolution du Conseil national du PCF

Le 27 mai est la journée nationale de la Résistance car date anniversaire de la création du CNR et de l'unification de la Résistance.

Elle prend cette année un relief tout particulier, parce que c'est le 70eanniversaire de la victoire contre le nazisme et parce que le Président de la République a décidé de panthéoniser quatre héros et martyrs de la résistance : Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay. Parce que la grave crise traversée par l'Europe et la poussée des forces d’extrême droite, notamment en France, appellent à faire vivre les valeurs progressistes de la Résistance. Parce qu'il y a 70 ans naissait la Sécurité Sociale conformément aux vœux du programme du CNR dont les acquis doivent être toujours défendus.

Le PCF rend hommage aux résistants qui entrent au Panthéon. Le secrétaire national du PCF participera à toutes les cérémonies officielles. Mais nous ne comprenons pas l'ostracisme dont sont victimes les communistes dans le choix présidentiel. Cela contrarie les valeurs de la République qui ont prévalu en ces temps sombres, et qui restent de pleine actualité. La Résistance des femmes et hommes communistes a été essentielle, nous appelons le Président à ne pas l'oublier pour des raisons de politique politicienne.

Le PCF quant à lui honorera toute la Résistance et appelle ses militantes et militantes, les citoyennes et citoyens, jeunes et moins jeunes à se rassembler, à organiser devant la place de la mairie, au cimetière, devant une plaque commémorative, devant une plaque de rue... des cérémonies et des initiatives dans toute la France, pour rendre hommage aux résistantes et résistants qui ont combattu pour des jours heureux. Cela sera aussi l'occasion de réparer l'oubli de communistes dans le choix présidentiel alors que de nombreux noms de résistantes et résistants communistes ont circulé pour l'entrée au Panthéon : Marie-Claude Vaillant-Couturier, Martha Desrumeaux, Missak Manouchian et ses camarades de l'affiche rouge…

Une soirée d'hommage, où sont conviés toutes celles et tous ceux qui le désirent, aura lieu au siège national du Parti communiste français - 2 place du Colonel Fabien - autour d'une pièce de théâtre sur Marie-Claude Vaillant-Couturier et de la présentation du « dictionnaire des fusillés sous l'occupation » publié aux Éditions de l'atelier.

Conseil national du PCF - Paris 10 avril 2015

L’Arménie commémore vendredi le centenaire du génocide

le 20 avril 2015

L’Arménie commémore vendredi le centenaire du génocide

Devoir de mémoire. Des centaines de milliers de personnes sont attendues à Erevan, la capitale arménienne, dont François Hollande et Vladimir Poutine.

L’Arménie commémore vendredi les 100 ans des massacres ayant coûté la vie à 1,5 millions de leurs ancêtres sous l’Empire ottoman, malgré le déni de la Turquie qui rejette toujours le terme de génocide pour désigner l’une des pages les plus noires du XXe siècle.

Des centaines de milliers de personnes sont attendues à Erevan pour une cérémonie commémorative au Mémorial dédié aux victimes du génocide arménien. Parmi les invités, les Présidents russe Vladimir Poutine et français François Hollande.

Cet imposant mémorial, qui comprend notamment 12 stèles en basalte, penchées sur une flamme éternelle, et une flèche de 44 mètres de haut symbolisant la renaissance du peuple arménien, a été inauguré en 1967, deux ans après des manifestations de masse à Erevan réclamant pour la première fois la reconnaissance du « génocide ».

Avant ces manifestations d’une ampleur sans précédent pour l’Arménie, qui était alors l’une des 15 républiques soviétiques de l’URSS, les Arméniens se référaient à ces massacres en parlant de « Medz Yeghern » ou la « grande catastrophe ».

« Le génocide des Arméniens, c’est non seulement la tragédie de notre peuple, mais aussi un crime d’ampleur mondiale contre la civilisation et l’humanité », a souligné le Président arménien Serge Sarkissian, à l’approche du centenaire.

Les Arméniens estiment que 1,5 million de personnes ont été tués de manière systématique entre 1915 et 1917, lors des dernières années de l’Empire ottoman, et une vingtaine de pays parmi lesquels la France, l’Allemagne ou la Russie ont reconnu le génocide.

Malgré l’évidence hsitorique, la Turquie -héritière de l’Empire ottoman- n’évoque pour sa part qu’une guerre civile, doublée d’une famine, dans laquelle 300 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs ont trouvé la mort.

Cérémonies partout dans le monde

Ankara a par ailleurs suscité une polémique en programmant les célébrations du centenaire de la Bataille de Gallipoli, traditionnellement célébrée le 25 avril, pour le même jour -le 24- que celui où l’Arménie se souviendra des victimes du génocide.

Le 24 avril 1915, des milliers d’Arméniens soupçonnés d’hostilité au gouvernement central de l’Empire ottoman avaient été arrêtés à Constantinople (aujourd’hui Istanbul), la plupart d’entre eux étant ensuite exécutés ou déportés.

A Istanbul, un petit rassemblement est prévu vendredi pour commémorer le centenaire du génocide. Et à travers le monde, des cérémonies commémoratives organisées par de nombreuses diasporas arméniennes auront lieu, de Los Angeles à Stockholm et de Paris à Beyrouth. L’Église orthodoxe arménienne va quant à elle officiellement canoniser les 1,5 million de victimes des massacres.

A moins de deux semaines de la cérémonie commémorative à Erevan, le pape François a lui même employé pour la première fois le terme de « génocide » à propos du massacres des Arméniens, lors d’une messe concélébrée avec le patriarche arménien Nerses Bedros XIX Tarmouni au Vatican.

La Marseillaise, le 20 avril 2015

Septèmes-les-Vallons. Commémoration du centenaire du Génocide arménien

le 20 avril 2015