le 26 avril 2024
L’Indépendant, le 26 avril 2024
le 25 avril 2024
Nous venons d’apprendre une information scandaleuse.
La Ville de Perpignan supprime la subvention allouée depuis des années à la section locale de l’Association Française pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) bien connue dans le Département pour honorer la mémoire de toutes les victimes de la déportation.
Habitués du double langage Aliot et le RN sont experts du double langage sur leurs positionnements économiques et sociaux inféodés aux puissances d’argent. Mais ils sont aussi experts dans leur volonté de falsifier l’histoire comme ils en donnent une nouvelle preuve par cette décision inique.
Récemment encore ils organisaient via la Mairie une campagne baptisée « Perpignan la Résistante » voilà ce qu’il en est en réalité ; suppression de la subvention pour l’Association qui porte avec honneur et beaucoup de dignité l’histoire et la mémoire de nombreux résistants du Département, comme demain avec l’hommage rendu dans les locaux de la Préfecture à notre camarade Francine Sabaté.
Aliot et le RN se distinguent par un anti-républicanisme qui se renforce.
Déjà par leur non présence aux cérémonies officielles célébrant les accord d’Evian du 19 Mars 1962 qui marquent la fin de la guerre d’Algérie, ils bafouent par cet acte la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires de cette guerre mais aussi les représentants de l’État qui l’organisent à Perpignan.
Ils confirment leur engagement anti républicain par cette offense à la mémoire de la Déportation et de la Résistance.
Sans doute une réminiscence du détail de l’histoire du sinistre Jean-Marie Le Pen dont Aliot fut un très proche collaborateur.
Et une manière claire d’insulter la journée nationale des victimes de la déportation qui se déroule le samedi 26 avril 2024.
Le secrétariat du PCF66
le 25 avril 2024
Visioconférence
Cette séance présentera les différentes facettes du communisme autrichien, qui connaît au XXIe siècle un étonnant regain dans le cadre de la crise de la social-démocratie. Nous présenterons également la revue La fédération balkanique (lancée en 1924 depuis Vienne) à l'occasion de sa numérisation par la Contemporaine.
Intervenants :
Discutant : Pierre-Henri Lagedamon, enseignant et doctorant à l’Université de Rouen.
le 24 avril 2024
Depuis 2013, la fédération du Territoire de Belfort a relancé une fête du livre visant à promouvoir la lecture et valoriser son fonds documentaire abondant à travers une bourse aux livres. D’abord organisée au sein même des locaux de la fédération, avec comme temps fort une conférence thématique, elle s’est depuis déportée dans les centres socio-culturels des quartiers de la ville de Belfort et enrichie d’une vente de livres neufs, dans un format plus long d’une journée et demie. Installée dorénavant dans le paysage culturel et militant de la ville, notre bourse aux livres bénéficie de nombreux dons de livres des camarades, portant notre collection à environ 1 000 ouvrages de toute nature.
L’édition 2024 était consacrée à l’héritage toujours vivant du Conseil national de la Résistance, avec trois temps forts ayant réuni chacun une cinquantaine de personnes. Au total ce sont environ 150 personnes différentes que la fête du livre a attirées, avec une vente de livres neufs et d’occasion ayant atteint un nouveau record.
L’équilibre financier de l’initiative, qui a représenté une dépense d’environ 600 € en location, affiches, et frais liés à l’accueil des intervenants, a été assuré par la vente de livres d’occasion, une buvette et la vente de gâteaux militants, une corbeille de souscription et, cette année, un repas convivial de clôture, qui quoique proposé à prix modique (10 €), a permis de contribuer aussi aux bénéfices.
Mais c’est surtout le thème de notre fête du livre qui en a fait un évènement politique important.
À travers l’excellent documentaire « Une histoire du Conseil national de la Résistance » de Jeanne Menjoulet, produit par le Centre d’histoire sociale, la conférence de Serge Wolikow consacrée à l’actualité du CNR, puis celle de Jean-Michel Leterrier sur la manière dont les questions culturelles et l’éducation populaire ont été traitées par le CNR avec un très grand angle couvrant presque l’ensemble du vingtième siècle, nous avons pu à la fois nous plonger dans les débats politiques qui ont préfiguré à l’élaboration du programme des jours heureux, mais aussi réfléchir aux conditions de sa mise en œuvre à la Libération puis aux développements auxquels il pourrait donner lieu aujourd’hui.
L’héritage du CNR est bien toujours vivant et fécond.
Si la sécurité sociale, les nationalisations, le statut de la fonction publique et celui des travailleurs de l’énergie et des chemins de fer, les comités d’entreprise, demeurent des références indispensables, le CNR s’est aussi occupé de l’école, de la presse, des sports, de l’éducation populaire, du cinéma, de l’agriculture…
Résister et construire l’alternative en même temps, travailler sans cesse à la mise en mouvement populaire, confronter et rassembler toutes les forces disponibles, construire les rapports de force pour obtenir des avancées concrètes, ces deux journées nous ont montré pour aujourd’hui un chemin d’intervention et d’action particulièrement inspirant et d’actualité.
Muriel Ternant
membre du CEN
Article publié dans CommunisteS, n°993, 24 avril 2024.
le 24 avril 2024
L’Indépendant, le 24 avril 2024
le 23 avril 2024
L’Indépendant, le 23 avril 2024
le 21 avril 2024
L’Indépendant, le 21 avril 2024
le 21 avril 2024
L’Indépendant, le 21 avril 2024
le 19 avril 2024
L’Indépendant, le 19 avril 2024
le 18 avril 2024
« Né de la volonté ardente des Français de refuser la défaite, la Résistance n’a d’autres raisons d’être que la lutte quotidienne sans cesse intensifiée. Cette mission ne doit pas prendre fin à la libération. Aussi les représentants des organisations de Résistance, des centrales syndicales (CFTC et CGT) et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R. délibérant en assemblée plénière le 15 mars 1944, ont-ils décidés de s’unir sur un programme qui comporte à la fois un plan d’action immédiate contre l’oppresseur et les mesures à destinées à instaurer dès la libération du territoire, un ordre social plus juste.
Parmi les mesures à appliquer dès la libération du territoire les composantes du C.N.R. proclament qu’ils sont décidés à rester unis après la libération … afin d’établir le Gouvernement provisoire de la République formé par le Général de Gaulle pour défendre l’indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle. »
S’ensuit une longue liste d’engagements dont voici quelques extraits :
Pourquoi ce qui a été possible dans les conditions difficiles de la France d’après guerre, ne le serait-il pas aujourd’hui ?
Dans le monde des tenants du capitalisme, les uns regorgent de tout pendant que d’autres meurent de faim.