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Fondation Gabriel-Péri. La question biographique dans l’histoire du communisme (en visio)

le 27 mars 2024

Fondation Gabriel-Péri. La question biographique dans l’histoire du communisme (en visio)
Au Campus Condorcet
8, cours des humanités
salle 4.122 (4e étage)
Aubervilier
Et en visioconférence

Vendredi 5 avril de 14h30 à 17h30

Pour des questions de sécurité une pièce d’identité vous sera demandée à l’accueil.

Inscription :
—> Pour assister à la conférence écrivez à inscription@gabrielperi.fr
—> Pour assister à la visioconférence

Le phénomène communiste, en France, a une singulière épaisseur sociale. Depuis le Congrès de Tours de la SFIO jusqu’à nos jours, ce sont plusieurs millions de personnes qui ont, à un moment ou un autre de leur vie, rejoint et, partant, incarné le parti communiste. L’étude des principaux dirigeants – à commencer par Maurice Thorez – a tôt retenu l’attention des historiens même si beaucoup reste à faire en la matière – de Vaillant-Couturier à Marchais en passant par Duclos. Dans le même temps, l’essor du Maitron a permis d’accorder une attention importante à une large palette de militants et cadres communistes. Il s’agira ici de donner à voir les dynamiques de recherche actuelles, portant notamment sur des protagonistes majeurs sur les plans syndical et politique (Ambroise Croizat), intellectuel ou artistique (Marcel Cohen, Georges Sadoul).

Intervenants :

  • Josiane Boutet, professeure émérite de sociolinguistique Sorbonne-Paris.
  • Florent Gouven, doctorant en histoire contemporaine à l’université d’Avignon pays de Vaucluse et à l’université de Bourgogne
  • Léo Rosell, doctorant, allocataire moniteur normalien, Université de Bourgogne.
  • Valérie Vignaux, professeure en études cinématographiques à l’Université de Caen.

Discutant : Guillaume Roubaud-Quashie, chercheur associé au CHS (Paris 1).

—> En savoir plus

 

L’école pendant la 2° guerre mondiale (1939-1945). Un enjeu tant pour le régime de Vichy que pour les résistants

le 25 mars 2024

L’école pendant la 2° guerre mondiale (1939-1945). Un enjeu tant pour le régime de Vichy que pour les résistants
Le Cube
Torreilles

Jeudi 4 avril à 18h

On ne peut comprendre la volonté de reprise en main de l’Ecole par le Maréchal Pétain que si on a une idée claire de la situation scolaire à la fin des années 30 : une école primaire omniprésente où des instituteurs inculquaient à leurs élèves outre les bases de français et de mathématiques, l’amour de la patrie indissolublement associée à la République laïque et à ses les valeurs de liberté, de fraternité et d’égalité.  Toutefois, ce système scolaire était contesté, à la fois par la droite catholique et par les progressistes : les disciples de Célestin Freinet et le d’Ecole moderne tel Louis Torcatis au plan pédagogique et par les partisans d’une Ecole unique désireux de permettre la démocratisation de l’accès à l’enseignement secondaire.

On comprend alors mieux que le très réactionnaire Maréchal Pétain ait supprimé les écoles normales, épuré le corps enseignant des mal pensants et des Juifs, censuré et réécrit les programmes, envisagé de réintroduire le catholicisme, instauré un culte de la personnalité digne de Napoléon Ier et de son catéchisme impérial.

Mais la volonté du Maréchal de formater les jeunes par le biais l’Ecole, des publications ciblées et de diverses structures (les chantiers de Jeunesse en particulier), se heurta aux difficultés matérielles dues à l’Occupation et à l’hostilité grandissante des enseignants. Quant au culte du Maréchal, l’instauration du Service du Travail Obligatoire lui fut fatale.

Les projets pour l’école établis par les organisations de Résistance et, en particulier, par le Syndicat National des Instituteurs clandestin, furent synthétisés, au lendemain de la Libération, par la commission présidée par Paul Langevin, puis Henri Wallon. Mais, ses recommandations furent mises aux oubliettes suite à l’éclatement du gouvernement tripartite en 1947. On revint quasiment à l’Ecole de la III° République et la démocratisation de l’accès au savoir et le renouveau pédagogique généralisé tant espérés, furent remis à plus tard.

Georges Sentis, docteur en Histoire, évoquera cette question qui rappellera bien des souvenirs aux têtes blanches, le système scolaire de la III° République ayant perduré jusqu’aux années 60.

Les Pyrénées-Orientales, plaque tournante de l’aide à l’Espagne républicaine

le 24 mars 2024

Les Pyrénées-Orientales, plaque tournante de l’aide à l’Espagne républicaine
Centro Espagnol
26, rue Jeanne d’Arc
Perpignan

Mardi 26 mars à 18h

Dès qu’ils apprirent le coup d’état militaire en Espagne, les antifascistes des Pyrénées-Orientales se mobilisèrent pour aider les républicains espagnols sur le plan politique, militaire et humanitaire. Avec la prise d’Irun par les « rebelles », leur tâche devint décisive, notre département étant la seule voie de passage terrestre de cette aide. C’est ainsi, par exemple, qu’entre novembre 1936 et février 1937, 20.000 volontaires des Brigades Internationales furent convoyés jusqu’au fort de Figueras par le Comité « régional » d’Aide à l’Espagne républicaine installé à l’ancien hôpital militaire de Perpignan.

Après le contrôle de la frontière en mars 1937 par des envoyés de la Commission de Non-Intervention, le franchissement illégal de la frontière par les volontaires (plus de 6.000 en 1937) fut confié à une organisation clandestine. Aussi, le Comité d’Aide à l’Espagne républicaine recentra-t-il son activité sur l’envoi en Catalogne de vivres et de vêtements. Cette évolution rendit possible la création du Comité départemental de Front Populaire Franco Espagnol.  Au fil des mois, ce comité dut faire face à de nouvelles taches : aide aux familles des combattants vivant dans les Pyrénées-Orientales, rapatriement des volontaires internationaux blessés, secours aux réfugiés lors de la Retirada…

C’est cette histoire mal connue jusqu’à la récente découverte des Mémoires d’Antoine Espigoulet, que retracera l’historien Georges Sentis.

Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée. Rassemblement de protestation

le 22 mars 2024

Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée. Rassemblement de protestation
Boulevard Wilson (en face de la rue Bartissol)
Perpignan

Samedi 23 mars à 9h30

Le Collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée dénonce la nouvelle provocation du maire RN/FN de Perpignan et des nostalgiques de l’Algérie française qui, avec leur exposition « 60 ans après, l’histoire histoire se répète : FLN et Hamas, mêmes méthodes, même stratégie », instrumentalisent les crimes odieux commis par le Hamas le 7 octobre dernier pour jeter le discrédit sur la lutte légitime que mène aujourd’hui le peuple palestinien, menacé d’un génocide par le régime d’extrême droite de Netanyahu, et la lutte tout aussi légitime qu’a menée le peuple algérien pour son indépendance.. Contre les amalgames, les révisionnismes et les falsifications de l’histoire coloniale et l’instrumentalisation politique de l’histoire de notre pays, notre collectif réaffirme son combat pour la vérité, la justice, l’amitié entre les peuples et la construction d’une mémoire partagée et apaisée.

Célébrer les mobilisations pour la paix & contre la haine

le 21 mars 2024

Célébrer les mobilisations pour la paix & contre la haine

Hommage à la mémoire des victimes à la guerre d’Algérie

le 20 mars 2024

Hommage à la mémoire des victimes à la guerre d’Algérie

Maureillas-Las-Illas. Retirada : l’association Cami de l’espoir est née (L’Indep)

le 20 mars 2024

Maureillas-Las-Illas. Retirada : l’association Cami de l’espoir est née (L’Indep)

L’Indépendant, le 20 mars 2024

Cérémonie commémorative des accords de Paix d'Evian mettant fin au conflit de la guerre d'Algérie

le 18 mars 2024

Cérémonie commémorative des accords de Paix d'Evian mettant fin au conflit de la guerre d'Algérie
Monuments aux morts
4, boulevard Anatole-France
Perpignan

Mardi 19 mars à 10h45

Le PCF y sera présent pour une action de communication présentant une exposition des Une et articles du Travailleur Catalan militants pour la Paix en Algérie et contre les attentats de l'OAS dans la Ville de Perpignan et le Département.

Nomades internés au camp de Rivesaltes. Les oubliés de l’histoire (L’Indep)

le 17 mars 2024

Nomades internés au camp de Rivesaltes. Les oubliés de l’histoire (L’Indep)

L’Indépendant, le 17 mars 2024

Hommage à Rose Blanc

le 16 mars 2024

Hommage à  Rose Blanc