le 27 mars 2024
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Le phénomène communiste, en France, a une singulière épaisseur sociale. Depuis le Congrès de Tours de la SFIO jusqu’à nos jours, ce sont plusieurs millions de personnes qui ont, à un moment ou un autre de leur vie, rejoint et, partant, incarné le parti communiste. L’étude des principaux dirigeants – à commencer par Maurice Thorez – a tôt retenu l’attention des historiens même si beaucoup reste à faire en la matière – de Vaillant-Couturier à Marchais en passant par Duclos. Dans le même temps, l’essor du Maitron a permis d’accorder une attention importante à une large palette de militants et cadres communistes. Il s’agira ici de donner à voir les dynamiques de recherche actuelles, portant notamment sur des protagonistes majeurs sur les plans syndical et politique (Ambroise Croizat), intellectuel ou artistique (Marcel Cohen, Georges Sadoul).
Intervenants :
Discutant : Guillaume Roubaud-Quashie, chercheur associé au CHS (Paris 1).
le 25 mars 2024
On ne peut comprendre la volonté de reprise en main de l’Ecole par le Maréchal Pétain que si on a une idée claire de la situation scolaire à la fin des années 30 : une école primaire omniprésente où des instituteurs inculquaient à leurs élèves outre les bases de français et de mathématiques, l’amour de la patrie indissolublement associée à la République laïque et à ses les valeurs de liberté, de fraternité et d’égalité. Toutefois, ce système scolaire était contesté, à la fois par la droite catholique et par les progressistes : les disciples de Célestin Freinet et le d’Ecole moderne tel Louis Torcatis au plan pédagogique et par les partisans d’une Ecole unique désireux de permettre la démocratisation de l’accès à l’enseignement secondaire.
On comprend alors mieux que le très réactionnaire Maréchal Pétain ait supprimé les écoles normales, épuré le corps enseignant des mal pensants et des Juifs, censuré et réécrit les programmes, envisagé de réintroduire le catholicisme, instauré un culte de la personnalité digne de Napoléon Ier et de son catéchisme impérial.
Mais la volonté du Maréchal de formater les jeunes par le biais l’Ecole, des publications ciblées et de diverses structures (les chantiers de Jeunesse en particulier), se heurta aux difficultés matérielles dues à l’Occupation et à l’hostilité grandissante des enseignants. Quant au culte du Maréchal, l’instauration du Service du Travail Obligatoire lui fut fatale.
Les projets pour l’école établis par les organisations de Résistance et, en particulier, par le Syndicat National des Instituteurs clandestin, furent synthétisés, au lendemain de la Libération, par la commission présidée par Paul Langevin, puis Henri Wallon. Mais, ses recommandations furent mises aux oubliettes suite à l’éclatement du gouvernement tripartite en 1947. On revint quasiment à l’Ecole de la III° République et la démocratisation de l’accès au savoir et le renouveau pédagogique généralisé tant espérés, furent remis à plus tard.
Georges Sentis, docteur en Histoire, évoquera cette question qui rappellera bien des souvenirs aux têtes blanches, le système scolaire de la III° République ayant perduré jusqu’aux années 60.
le 24 mars 2024
Dès qu’ils apprirent le coup d’état militaire en Espagne, les antifascistes des Pyrénées-Orientales se mobilisèrent pour aider les républicains espagnols sur le plan politique, militaire et humanitaire. Avec la prise d’Irun par les « rebelles », leur tâche devint décisive, notre département étant la seule voie de passage terrestre de cette aide. C’est ainsi, par exemple, qu’entre novembre 1936 et février 1937, 20.000 volontaires des Brigades Internationales furent convoyés jusqu’au fort de Figueras par le Comité « régional » d’Aide à l’Espagne républicaine installé à l’ancien hôpital militaire de Perpignan.
Après le contrôle de la frontière en mars 1937 par des envoyés de la Commission de Non-Intervention, le franchissement illégal de la frontière par les volontaires (plus de 6.000 en 1937) fut confié à une organisation clandestine. Aussi, le Comité d’Aide à l’Espagne républicaine recentra-t-il son activité sur l’envoi en Catalogne de vivres et de vêtements. Cette évolution rendit possible la création du Comité départemental de Front Populaire Franco Espagnol. Au fil des mois, ce comité dut faire face à de nouvelles taches : aide aux familles des combattants vivant dans les Pyrénées-Orientales, rapatriement des volontaires internationaux blessés, secours aux réfugiés lors de la Retirada…
C’est cette histoire mal connue jusqu’à la récente découverte des Mémoires d’Antoine Espigoulet, que retracera l’historien Georges Sentis.
le 22 mars 2024
Le Collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée dénonce la nouvelle provocation du maire RN/FN de Perpignan et des nostalgiques de l’Algérie française qui, avec leur exposition « 60 ans après, l’histoire histoire se répète : FLN et Hamas, mêmes méthodes, même stratégie », instrumentalisent les crimes odieux commis par le Hamas le 7 octobre dernier pour jeter le discrédit sur la lutte légitime que mène aujourd’hui le peuple palestinien, menacé d’un génocide par le régime d’extrême droite de Netanyahu, et la lutte tout aussi légitime qu’a menée le peuple algérien pour son indépendance.. Contre les amalgames, les révisionnismes et les falsifications de l’histoire coloniale et l’instrumentalisation politique de l’histoire de notre pays, notre collectif réaffirme son combat pour la vérité, la justice, l’amitié entre les peuples et la construction d’une mémoire partagée et apaisée.
le 21 mars 2024
le 20 mars 2024
le 20 mars 2024
L’Indépendant, le 20 mars 2024
le 18 mars 2024
Le PCF y sera présent pour une action de communication présentant une exposition des Une et articles du Travailleur Catalan militants pour la Paix en Algérie et contre les attentats de l'OAS dans la Ville de Perpignan et le Département.
le 17 mars 2024
L’Indépendant, le 17 mars 2024
le 16 mars 2024