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Décès de Jean Ferrat : réaction de Marie-George Buffet

le 14 mars 2010

Décès de Jean Ferrat : réaction de Marie-George Buffet

Notre ami, notre camarade Jean Tenenbaum dit Jean Ferrat est parti ce samedi rejoindre ses amis les poètes. Je suis bouleversée. Pour moi comme pour des millions de Français, quelque chose de nous s'en va avec lui. Tant de personnes lui sont redevables de tant de souvenirs intimes ou collectifs.

Jean Ferrat, c'est le chanteur dont le sens de l'humanité et de la justice a accompagné l'engagement de générations de militants. Jean Ferrat, c'est la voix qui a transmis, interprété et popularisé les voix d'Aragon, Prévert, Lorca. Jean Ferrat, c'est les valeurs d'amitié, d'amour et de générosité faites de chansons. Il a su lier la poésie, le peuple et ses idéaux.

Je me rappelle cet après-midi passé avec lui à Entraigues au café de la Montagne au cœur de son Ardèche. Il ne chantait pas pour passer le temps ni ne parlait dans le vide. Son compagnonnage critique avec le Parti communiste était utile et exigeant.

Sa disparition est une grande perte. A sa famille, à ses amis, à tous ceux qui ressentent de la peine et de la tristesse, comme moi, je veux leur dire ma certitude que Jean Ferrat, son message, ses chansons ne nous quitteront pas.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Paris, le 13 mars 2010.

Le siège du Parti communiste français ouvrira ses portes dés demain matin à 10h00. Un registre sera mis à disposition dans le hall du siège du PCF pour que ceux qui le souhaitent puissent lui rendre hommage.

Décès de Madeleine Marion : Réaction du PCF

le 11 mars 2010

Madeleine Marion est décédée et tout le monde artistique est en peine. Madeleine Marion, c'était une voix, un corps, une âme dont le théâtre s'est nourri. Actrice adorée des plus grands metteurs en scène, de Pitoeff à Vitez, pensionnaire de la Comédie-Française, elle tenait à transmettre son amour des textes et de la scène, ses savoirs, à tous, aux jeunes artistes, à ses nombreux élèves comme au public. Nous partageons avec toutes celles et tous ceux qui la connaissaient et l'aimaient la perte que représente la disparition de cette grande dame.

Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF Francis Parny, Vice-Président du Conseil régional d'Île de France à la Culture Paris, le 11 mars 2010

Le Parti Communiste Français salue la mémoire de Roger Gicquel.

le 08 mars 2010

Durant des années, les téléspectateurs ont eu chaque soir rendez-vous avec le journaliste du 20h. Certains n'ont retenu de sa carrière que la phrase concernant le meurtre du petit Philippe Bertrand : « La France a peur », y voyant la préfiguration de dérives à venir vers le sensationnalisme de l'information. En réalité, Roger Gicquel fut un journaliste exigeant, qui s'attachait à commenter l'information, à la replacer dans son contexte, invitant les téléspectateurs à réfléchir aux évolutions du monde. Il n'hésita d'ailleurs pas à renoncer à la vedettarisation pour retourner en fin de carrière à un journalisme de terrain qu'il affectionnait.

Le PCF tient a apporter son soutien à sa famille, ses proches dans cette douloureuse épreuve.

Parti communiste français

Paris, le 8 mars 2010.

Décès de Nicole Dreyfus : réaction de Marie-George Buffet

le 16 février 2010

Je tiens à rendre hommage à Nicole Dreyfus, cette grande dame de la solidarité, cette femme, avocate courageuse des militants du FLN algérien, qui a conduit, sa vie durant, le combat anti-colonial, le combat de la justice, du droit et de la liberté.

Nicole Dreyfus a montré avec force et dignité que les crimes du colonialisme ne peuvent être oubliés. Tout son engagement nous rappelle aujourd'hui que rien ne peut être vraiment dépassé tant que la France n'aura pas accepté de reconnaître sa propre responsabilité et la blessure historique infligée à la nation algérienne. Une réconciliation et une amitié franco-algérienne sincère et durable sont à ce prix.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Paris, le 16 février 2010. Je tiens à rendre hommage à Nicole Dreyfus, cette grande dame de la solidarité, cette femme, avocate courageuse des militants du FLN algérien, qui a conduit, sa vie durant, le combat anti-colonial, le combat de la justice, du droit et de la liberté.

Nicole Dreyfus a montré avec force et dignité que les crimes du colonialisme ne peuvent être oubliés. Tout son engagement nous rappelle aujourd'hui que rien ne peut être vraiment dépassé tant que la France n'aura pas accepté de reconnaître sa propre responsabilité et la blessure historique infligée à la nation algérienne. Une réconciliation et une amitié franco-algérienne sincère et durable sont à ce prix.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Paris, le 16 février 2010.

Décès de Mano Solo : réaction du PCF

le 12 janvier 2010

Mano Solo nous a quittés.

Ceux qui ont eu la chance d'assister à son dernier concert, le 12 novembre dernier, se souviendront de sa générosité, de son talent et de son engagement.

Au carrefour de la tradition française de chanson réaliste et du rock alternatif, délaissé des majors, il avait auto produit son dernier album. Mano Solo souffrait du sida. Il l'avait dit, chanté de sa voix déchirante, donnant à chacun le courage et les raisons de résister, de continuer et d'espérer.

Parti communiste français

Paris, le 12 janvier 2010.

L'ambition de Sarkozy

le 23 novembre 2009

Le combat idéologique engagé par 
Nicolas Sarkozy autour de l'identité nationale ne peut être réduit à une simple manœuvre électorale contre la gauche ou politicienne vis-à-vis du Front national.

Au-delà de la conjoncture actuelle, il y a la volonté chez lui de donner de l'ampleur à l'objectif qu'il s'était fixé dès sa prise de pouvoir au sein de l'UMP : rassembler toutes les sensibilités de la droite française autour d'un projet qui refondrait, dans les conditions nouvelles de la mondialisation capitaliste, son efficacité sociale, idéologi­que et politique.

Ce projet que l'on nommera, faute de mieux, libéral-populiste, a l'ambition de sembler sur la longue durée une majorité de notre peuple, particulièrement ses caté­gories populaires, autour des valeurs his­toriquement les plus conservatrices de la droite nationale, en prenant la précaution de les teinter de modernité et d'obtenir la caution de personnalités prétendument de gauche : la fascination pour la réussite individuelle, la valorisation inégalitaire du mérite au sein d'une concurrence définie comme naturelle, l'amour de la famille, de la terre et de la patrie, la passion du patrimoine, de l'argent et de la propriété, les attaques contre la laïcité prônant le retour du religieux comme mode de régu­lation sociale et comme référent symboli­que, la légitimation de l'autorité dans tou­tes les sphères de la société, l'appel à la génétique pour définir les déviances socia­les, sont autant de thèmes travaillés à lon­gueur de discours et dont on aurait tort de sous-estimer l'impact par ces temps où la crise pousse à la perte et à la recomposi­tion des repères.

Face à une aggravation brutale des effets sociaux de la crise du capitalisme mondia­lisé qu'ils savent inéluctable, les tenants du système sont aujourd'hui convaincus que la poursuite de cette domination passe par la reconquête d'une hégémonie cultu­relle et idéologique qui tente de refonder les termes d'un nouveau pacte national et social. Réduire la campagne sur l'identité nationale à un simple électoralisme, c'est s'interdire de voir l'ampleur de l'offensive idéologique, ses contenus comme son ambition : accompagner et permettre l'ac­tuelle déréglementation sociale générali­sée et l'attaque frontale contre la démocra­tie à tous les échelons.

L'identité nationale est un concept dange­reux parce qu'il renvoie à une vision figée, linéaire, consensuelle de la nation française. Il n'y a pas d'identité collective homogène, mais des traits identitaires, des formes d'appartenance et de référence symboliques à une histoire elle-même complexe et par certains aspects contra­dictoire. Pour s'en tenir à la seule dimen­sion politique de ces représentations, celles-ci se sont construites en France depuis la Révolution française autour des combats émancipateurs symboliquement définis par la devise républicaine, liberté, égalité, fraternité, actualisées à chaque étape d'une histoire contradictoire qui a opposé les acteurs de la Commune, du Front populaire, de la Résistance, de la solidarité internationale, de Mai 68 à une droite majoritairement belliciste et colo­nialiste, pétainiste et collaborationniste, anticommuniste et antisociale.

C'est dans ce contexte que s'est également construit notre rapport à l'immigration, à laquelle le patronat français a largement fait appel pour des raisons purement éco­nomiques et démographiques. Là aussi, le mouvement ouvrier, particulièrement au siècle dernier, a opposé à cette logique le droit du sol, le syndicalisme unique, l'uni­versalité de ses valeurs et une intégration politique. Certes, ce modèle était culturel­lement assimilationniste et sa crise ren­voie non seulement à la mutation radicale des modes de production, mais aussi à une aspiration des migrants d'aujourd'hui à faire vivre la diversité culturelle dont ils sont porteurs, parfois même de la pire des manières, le communautarisme. À nous de leur proposer d'inventer ensemble, contre la politique d'exclusion Sarkozy-Besson, un nouveau modèle fondé tout à la fois sur la libre circulation des individus, sur l'égalité des droits, sur le refus de toute discrimination, le respect de l'altérité culturelle tout en favorisant l'échange, le métissage et les combats communs.

Albert Camus au Panthéon : réaction du PCF

le 20 novembre 2009

Le président de la République a confirmé son souhait de transférer la dépouille de l'écrivain Albert Camus au Panthéon à l'occasion du 50ème anniversaire de sa mort.

L'auteur de « la peste » est un immense écrivain. Albert Camus, c'est la révolte, la liberté le combat pour l'Algérie. « L'une des seules positions philosophiques cohérentes, c'est ainsi la révolte » écrit-il dans le « Mythe de Sisyphe ».

Après avoir tenté d'instrumentaliser la mémoire du jeune résistant communiste Guy Mocquet, Nicolas Sarkozy continue de tenter de capter de grandes figures françaises à des fins de récupération politicienne. Pas sûr qu'il y arrive. A l'heure des sinistres charters du ministre de l'immigration et de l'identité nationale renvoyant des afghans dans leur pays en guerre, reconnaissons qu'il est tout de même difficile d'enrôler l'auteur de « l'étranger ».

Parti communiste français

Paris, le 20 novembre 2009.

Marie-George Buffet sur France 24, le 12 novembre 2009

le 14 novembre 2009

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L'anniversaire de la mort de Yasser Arafat doit rappeler à la Communauté internationale sa responsabilité dans la construction d'une paix juste au Proche orient

le 13 novembre 2009

Alors que les tensions et les dangers s'accumulent au Proche Orient, le 5e anniversaire de la disparition de Yasser Arafat doit être l'occasion de rappeler le légitime combat du premier Président de l'Autorité palestinienne pour la paix et pour les droits du peuple palestinien.

La France, les Européens, les États-Unis, plus généralement ce que l'on appelle la Communauté internationale, se sont engagés à l'édification d'un État palestinien indépendant dans le cadre d'un règlement négocié, pour l'application du droit international et des résolutions de l'ONU. Qu'en est-il aujourd'hui ? Où sont les initiatives politiques et diplomatiques dont tous les peuples de la région ont un urgent besoin, en premier lieux les Palestiniens, mais aussi les citoyens d'Israël ? Où sont les décisions et les actions pour en finir avec la colonisation, l'occupation et le blocus de Gaza ? Les simples discours pour imposer les conditions d'une solution juste et durable ne font plus illusion. L'anniversaire de la mort de Yasser Arafat doit rappeler à la Communauté internationale sa responsabilité dans la construction d'une paix juste au Proche orient.

Dans ce contexte marqué par l'inquiétude, le PCF demande instamment aux autorités françaises d'engager avec détermination les initiatives nécessaires pour une voie à la paix et à la justice.

Parti communiste français

Paris, le 13 novembre 2009.

« 20 ans après, les défis d'un nouveau monde »

le 10 novembre 2009

Mur de Berlin, donnez votre avis

9 novembre 1989, le mur de Berlin s'effondre. C'est l'échec définitif d'une expérience d'alternative au capitalisme, qui aura finalement tourné le dos à l'espoir soulevé au début du XXe siècle. Le monde entier tourne une page et entre dans une nouvelle époque. Les partisans du capitalisme proclament la fin de l'histoire. Vingt ans après, le bilan de l'hégémonie capitaliste sur le monde est là : le système est entré dans une crise globale et planétaire. Les communistes français poursuivent leur combat pour un avenir de liberté et d'égalité. L'histoire n'est pas finie.

Le XXIe siècle peut-il être celui de l'invention d'une société post-capitaliste, une société d'émancipation humaine et durable ? C'est le défi des nouvelles générations.

Ce 9 novembre se sont rassemblées autour de Marie George Buffet, Pierre Laurent et Francis Wurtz une centaine de personnes pour une rencontre intitulée « 20 ans après, les défis d'un autre monde » au siège du PCF, place du Colonel-Fabien.

La secrétaire nationale a présidé cette rencontre, au cours de laquelle Francis Wurtz a présenté onze témoignages de personnalités, dont un entretien vidéo de Gregor Gysi, président du groupe Die Linke au Bundestag. Les contributions écrites de Mirek Prokes (République tchèque), Hans Modrow (Allemagne), Judith Morva (Hongrie), Horst Schmitthenner (Allemagne), Jean-Pierre Dubois (France), Gaspar M. Tamas (Hongrie), Riccardo Petrella (Italie), Susan George (France), Jiri Malek (République tchèque), et Nina Sankari (Pologne), ont été lues et commentées par Francis Wurtz. Le responsable de la coordination nationale du PCF Pierre Laurent a clôturé cette rencontre par son allocution.

Trois forum pour prolonger ces débats

Nous ouvrons trois espaces forum sur le site pour prolonger ces débats :

Quelle est, à vos yeux, la signification historique de la chute du Mur de Berlin ? Quelle évaluation faites-vous des transformations intervenues depuis lors dans les pays d'Europe centrale et orientale ? Et plus généralement ? Et maintenant ? Quels types de changements reste-t-il, selon vous, à promouvoir ?

N'hésitez pas à y participer.