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Autour de Guy Môquet : projection / débats / concert

le 19 octobre 2007

Rendez-vous à 19h00 au Siège du Parti communiste français pour une soirée autours de Guy Moquet. Projections de courts métrages dont « l'appel des résistants », évocations de la résistance et concerts pour cette grande soirée autours de Guy Moquet et de ses camarades fussillés à Chateaubriant.

Date de l'initiative : 19/10/2007 Ojet de l'initiative : Autour de Guy Môquet : projection / débats / concert

Descriptif rapide de l'initiative Ouverture de la soirée avec la projection des courts-métrages « l'appel des résistants »et « Guy Môquet » de François Hanss, suivi de trois tables rondes

Département : 75

Lieu et adresse de l'initiative Siège du Parti communiste français 2 place du Colonnel Fabien 75019 Paris

Organisations et personnalités participantes - Mémoire et évocation de Guy Môquet et des premiers résistants. Avec Odette Nilès, Lise London, résistantes et de Serge Wolilkow, historien, Gérard Streiff, écrivain

Histoire et (mes)usages de la Résistance et de Guy Môquet aujourd'hui. Avec Laurence De Cock-Pierrepont et Olivier Le Trocqueur, professeurs d'histoire, Michèle Riot-Sarcey, historienne, membres du Comité de Vigilance sur les Usages Publics de l'Histoire Frédéric Genevée, responsable des Archives du PCF et Bernard Calabuig, responsable du Réseau Ecole du PCF

Résister aujourd'hui Avec Pascal Joly, syndicaliste, Hind Khoury, déléguée générale de la Palestine et Francis Parny responsable national du PCF

Le slameur Dgiz aura une carte blanche au cours de cette soirée. Pascal Gabay et les Szgabonistes clôtureront notre soirée en chansons.

Contact pour information @ : lklajnbaum@pcf.fr Contact pour information (tèl.) : 0140401212 Heure de l'initiative : 19:00

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Film « officiel » sur Guy Moquet projeté le 22 octobre 2007

le 18 octobre 2007

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A propos de la célébrations autour de Guy Môquet : Déclaration d'Olivier Dartigolles (PCF)

le 17 octobre 2007

Le Président de la République a décidé de faire du 22 octobre une journée symbole en faisant de la lecture de la lettre de Guy Môquet à sa mère un moment fort de commémoration dans tous les lycées de France.

L'hommage que lui rend traditionnellement le PCF ainsi qu'aux 27 fusillés de Châteaubriant – tous communistes - prend donc cette année un caractère exceptionnel. Et déjà des voix s'élèvent contre une prétendue récupération de la mémoire du jeune résistant communiste fusillé par les nazis ; il serait ainsi demandé aux communistes de se faire discret. Xavier Darcos s'étant déjà exercé à cette bien misérable réécriture de l'histoire, lui qui dans sa note aux recteurs a transformé les militants communistes en « compagnons ».

Cette misérable polémique ne grandit pas ceux qui s'acharnent depuis quelques temps à réviser l'histoire de France en bafouant la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour un idéal de justice et de paix.

Olivier Dartigolles, Porte-Parole du PCF

Paris, le 16 octobre 2007

Guy Mocquet - journée du 22 octobre 2007 : vidéo du lycée Jean Durand de Castelnaudary

le 15 octobre 2007

Cette vidéo a été réalisée par des élèves du lycée Jean Durand de Castelnaudary (site web : www.lycee-jeandurand.com ) dans le cadre de la journée sur la Résistance du 22 octobre 2007 organisée dans les collèges et lycées.

Poème de Guy Moquet confisqué le jour de son arrestation : Tuer le capitalisme

le 15 octobre 2007

Parmi ceux qui sont en prison Se trouvent nos 3 camarades Berselli, Planquette et Simon Qui vont passer des jours maussades

Vous êtes tous trois enfermés Mais Patience, prenez courage Vous serez bientôt libérés Par tous vos frères d'esclavage

Les traïtres de notre pays Ces agents du capitalisme Nous les chasserons hors d'ici Pour instaurer le socialisme

Main dans la main Révolution Pour que vainque le communisme Pour vous sortitr de la prison Pour tuer le capitalisme

Ils se sont sacrifiés pour nous Par leur action libératrice

Voir : les événements autours de la lecture de la lettre de Guy Moquet

Hommage à Jean Catelas, Intervention d'Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.

le 25 septembre 2007

Amiens, le23 septembre 2007.

Chers camarades, Mesdames, Messieurs,

Le 24 septembre 1941, Jean Catelas était guillotiné à la suite du verdict du tribunal spécial créé par Vichy, pour satisfaire aux ordres de l'occupant allemand, en représailles de l'acte de résistance du colonel Fabien.Chaque, et c'est tout à son honneur, la Fédération de la Somme honore la mémoire du député Picard du Front populaire

Chacun sent bien que ce 66ème anniversaire prend une dimension particulière, en raison de choix du président de la République de rendre un hommage national à Guy Môquet, fusillé à Châteaubriant, dans des circonstances et pour des causes analogues un mois après l'assassinat de Jean Catelas.

La mise à mort du jeune lycéen Môquet et du cheminot picard Catelas par l'Etat Français ne repose que sur cet unique motif : leur appartenance au Parti Communiste.

Au lendemain de la grande tuerie de la Guerre de 14, l'aîné, Jean Catelas, qui fit la quasi totalité de la guerre au front et participa à la bataille de Verdun, est parmi ceux qui traduisent leur dégoût de la guerre et de la faillite de la IIe Internationale en adhérant à la IIIe Internationale et au nouveau Parti communiste. Il s'y distingue rapidement, prolongeant son engagement au syndicat avant d'être l'un des 72 députés communistes élus en 1936, lors des élections qui voient la victoire du Front Populaire. Refusant de laisser se développer le danger du fascisme et de la guerre en Europe, Jean Catelas s'engage dans les Brigades internationales. Avec ses camarades de la Brigade « La Marseillaise », il participe à la bataille de l'Èbre du 14 juillet 1938, et sera un des derniers à quitter le sol espagnol en compagnie de la Pasionaria, avant que la nuit du franquisme ne s'abatte, pour 40 ans, sur l'Espagne, victime de la non-assistance à République en danger. Déchu de son mandat de député en 1939, il entre dans la clandestinité avant d'être condamné par défaut puis arrêté, le 14 mai 1941.

Fils d'un autre député communiste arrêté dès octobre 1939, Guy Môquet n'a que le temps de s'engager dans les jeunesses communistes. Il est arrêté pour activités communistes, peu après son père, le 13 octobre 1940, à l'âge de 16 ans.

Dans la période terrible qui, entre 1939 et 1941, voit s'enchaîner le pacte germano-soviétique, la « drôle de guerre », comme on dit puis la guerre, la défaite et la déliquescence de la République au profit du régime fasciste de Vichy, les communistes sont les premiers à subir la répression, jusqu'à la mort. Ces deux noms, Jean Catelas et Guy Môquet, en sont des figures exemplaires.

Qu'on me permette ici de faire quelques remarques à partir de leur double histoire.Tous deux, je l'ai dit, sont arrêtés entre l'été 40 et l'été 41. Nous sommes alors dans la période la plus noire de la guerre. Apparemment aucun espoir n'est permis. La France s'est effondrée. Hitler a gagné sur tous les fronts. Mussolini fanfaronne. Franco éructe. Les complices du Führer sont au pouvoir à Budapest, à Bucarest, à Helsinki, à Lisbonne. La dictature fasciste semble s'imposer partout en Europe, du Nord au Sud, de l'Atlantique aux frontières soviétiques ; le drapeau nazi flotte sur Berlin et Paris, Varsovie et Prague, Belgrade et Bruxelles, Oslo et Copenhague ; les ultras triomphent en Asie avec le Japon impérial. Même la Grande Bretagne, seul vrai lieu de guerre alors, semble bientôt devoir s'effondrer sous les bombardements allemands. La peste brune se croit installée pour des siècles, pour toujours ! Et c'est au plus profond de cette nuit barbare que des gens osent se lever, dire Non, non au nazisme, non à ses vassaux collaborateurs. Ils ne sont alors qu'un tout petit nombre mais ils défient les pouvoirs, appellent à ne pas se laisser faire. Leur courage est proprement bouleversant. Ils sont un exemple formidable de courage et de dignité humaine. Les engagements de jean Catelas et de Guy Môquet montrent bien que les communistes, aux côtés d'autres progressistes, de chrétiens, entrèrent en résistance avant juin 1941, date de l'entrée en guerre de l'URSS, contrairement à une rumeur persistante qui prétend le contraire. Dès l'automne 40, le jeune Môquet distribue des tracts et inscrit sur les murs des slogans disant : Hitler fauteur de guerre ! Non la misère ! Non aux collabos ! C'est le 10 juillet 1940, peu après l'Appel de Londres du général de Gaulle, que le PCF lance un « Appel au peuple de France » ! C'est l'été 40 que se reconstitue la jeunesse communiste et dès l'automne 1940 ont lieu les premières actions des « bataillons de la jeunesse », organisation communiste clandestine. C'est le 11 novembre 1940 qu'a lieu la première grande manifestation contre l'Occupant à Paris ! C'est en mai 1941 que le PCF lance un appel à la constitution d'un mouvement patriotique, le « Front national de lutte pour la liberté et l'indépendance de la France » ! C'est du 26 mai au 11 juin 1941 que se déroule la grève des mineurs du Nord Pas-de-Calais. J'ajoute qu'à la même époque Jean Catelas et ses amis syndicalistes se remobilisent. Lui-même remet sur pied en juillet 1940 la direction clandestine des cheminots.

Qu'une partie de la direction communiste prenne, ces mêmes mois, des initiatives condamnables et que nous avons depuis condamnés (guerre qualifiée d'impérialiste, demande de légalisation de L'Humanité) n'enlève rien à ce fait d'évidence : Jean Catelas, Guy Môquet ont ouvert, avec d'autres, la voie à la Résistance française.

Les drames que vont vivre Jean Catelas et Guy Môquet sont des drames franco-français. C'est l'Etat français qui donne la chasse aux députés PCF et fait arrêter ces parlementaires dès octobre 1939. C'est un député français, François Chasseigne, qui le 16 janvier 1940, demande la peine de mort contre les communistes. Il précise que cela doit se faire, je cite, « sans autre forme de procès » et avec « pour certains d'entre eux, le coup de pistolet derrière la nuque ». C'est un autre député français, Georges Barthélemy, président de la commission chargé de la « déchéance » des députés du PCF, qui précise le 20 février, toujours de la tribune du parlement : « Thorez, Catelas et tant d'autres devraient non pas subir le feu d'un peloton d'exécution, ce serait leur faire trop d'honneur, mais être poussés sous le couperet de M. de Paris ». Un an plus tard, il pourra être satisfait : Catelas est guillotiné sur décision des juges de Pétain et de Laval.

Et c'est le même scénario que l'on retrouve avec Guy Môquet : ce sont des policiers français qui l'arrêtent gare de l'Est, ce sont des juges français qui le maintiennent en prison, ce sont des gendarmes français qui le gardent au camp de Châteaubriant, c'est un sous-préfet français qui participe à la désignation des otages du 22 octobre 1941, dont le jeune Môquet. Autrement dit, c'est une droite et une extrême droite revanchardes qui se chargent de la chasse aux communistes, qui exécutent elle même ou livrent ses victimes au bourreau nazi.

Mais il faut dire plus encore : ces crimes contre nos camarades ressemblent à s'y méprendre à des crimes de classe. Le ministre de l'Intérieur de l'époque, le sinistre Pierre Pucheu, était lui-même un patron enrichi dans l'import-export, très proche des milieux dirigeants du patronat, le MEDEF de l'époque en quelque sorte. Lui et les siens avaient côtoyé les dirigeants syndicaux lors des grandes négociations du Front populaire. Ils n'avaient pas digéré les formidables avancées sociales de l'époque, qui rognaient sur leurs profits et leur pouvoir. « Plutôt Hitler que le Front Populaire » répétaient-ils depuis. Avec l'effondrement de la République et l'installation de la clique de Pétain, leur rêve se réalisait, en somme ; rêve de revanche sociale, rêve d'effacement du cauchemar que fut pour eux le Front populaire, avec ses usines occupées, ses augmentations de salaires, ses 40 heures, ses congés payés. Ils prenaient leur revanche dans sa forme la plus radicale, la plus définitive : la mort pour les représentants du monde du travail coupables d'avoir revendiqué leurs droits. Ces gens se soumettaient sans peine à l'occupant, profitant de l'aubaine pour régler leurs comptes.Enfin, chers amis et camarades, le dernier enseignement que nous livre encore aujourd'hui les vies et les morts de Jean Catelas, de Guy Môquet, il est contenu dans cette phrase de Lucie Aubrac : RESISTER SE CONJUGUE AU PRESENT.En proposant la lecture de la dernière lettre de Guy Môquet dans les écoles le 22 octobre prochain, Nicolas Sarkozy propose une vision dépolitisée de l'histoire, un mensonge par omission en somme. Séparer chez Guy Môquet le « patriote » du « communiste », comme le fait le Président de la République, est à la fois absurde et malhonnête.Jean Catelas comme Guy Môquet étaient portés par l'idée communiste, une idée venue de loin, sans cesse étouffée, sans cesse renaissante et qui se reconnaît simplement à son irréductible refus de l'oppression et de l'exploitation.

Est-ce parce qu'il croit cette idée morte à jamais que le Président Sarkozy se risque à faire du jeune communiste Môquet une icône pour notre jeunesse ? Peut-être. Il revient à ceux qui portent aujourd'hui l'idée communiste, à tous ceux qui gardent au cœur « la cause juste et noble, la cause humaine et belle » qu'évoque Catelas dans la dernière lettre à sa femme, de remettre sur pied cette histoire, d'ouvrir un nouveau chapitre. De faire passer la flamme de l'indignation de génération en génération. De redire combien il faut savoir parfois désobéir. De réapprendre aux jeunes, qui se sentent très concernés, qui raisonnent, qui interrogent, les leçons de ses années noires. D'expliquer l'énorme générosité, l'humilité aussi qu'il y avait chez Môquet ou Catelas. De réfléchir à ce que peut signifier l'engagement. De reconstruire des droits. Reconstruire l'espoir.

Le 22 octobre prochain, dans les établissements scolaires de France, il sera question d'un môme de Paris, chahuteur et frondeur, qui allait être fusillé avec d'autres otages communistes, et qui avait une vision de l'avenir et une espérance de révolution qui l'avaient conduit à écrire sur les murs de la baraque de Chateaubriant : « Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir ».

Comme nous l'avons été aujourd'hui, par cette initiative, en rendant hommage à Jean Catelas.

Décès de Michel Serrault : Réaction de Marie-George Buffet

le 30 juillet 2007

Un géant n'est plus. Du théâtre à la télévision, jusqu'au cinéma, Michel Serrault aura été l'interprête de tous les visages de l'humanité. Du rire aux larmes, de la comédie au drame, de la mesquinerie à la tendresse, le talent de cet immense acteur populaire a illuminé le cinéma français pendant plus d'une cinquantaine d'année.

Compagnon de nos émotions pendant tant d'année, il laissera par son oeuvre, et par ses coups de folies une trace dans le coeur de beaucoup d'entre nous.

Comme beaucoup ce matin, je ressens une grande tristesse. Au-delà de l'acteur exceptionnel, sa foi et son humanisme en faisait un homme attachant. C'est une proche étoile qui s'en va. Sa carrière laissera l'empreinte d'une quête du bonheur qui, du pré au grand écran, a été écrite à la force de son talent.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Paris, le 30 juillet 2007.

France/Algérie : Le réflexe colonial

le 11 juillet 2007

Avant de s'envoler pour Alger, N. Sarkozy avait rendu publique la lettre de mission adressée à Hortefeux, dans laquelle il lui demande de réduire de façon drastique le regroupement familial au profit de l'immigration économique ou, pour reprendre une formule chère à la droite, de « l'immigration choisie ». Evidemment cette concomittance ne doit rien au hasard, elle est un signe explicite de stigmatisation adressé à un peuple dont les liens avec la France sont particulièrement étroits, aux familles algériennes réparties sur les deux rives de la Méditerranée.

Un demi-siècle après la guerre qui aboutit à l'indépendance de ce pays, le message délivré par l'ancienne puissance coloniale ne peut éveiller chez les Algériens un autre sentiment que celui de ne pas être les bienvenus dans l'Hexagone. L'immigration menacerait l'identité nationale comme le suggère le nom du ministère dont Hortefeux a la charge. Ne pas être les bienvenus, ou plutôt n'y être toléérés que s'ils répondent « aux besoins économiques de la France ». L'état d'esprit qui anime nos dirigeants n'a visiblement pas évolué depuis les années soixante, quand des démarcheurs de l'industrie automobile écumaient les villages de Kabylie pour alimenter les chaînes de montage de Renault et de Citroen.

Des hommes tout juste bons, aux yeux des grands patrons, à produire de la plus-value mais fermement invités à laisser femme et enfants loin de nos cités. Aujourd'hui, parce que l'Algérie est indépendante et que, malgré la crise qui la frappe, ce pays forme des étudiants, dispose de jeunes gens plus qualifiés que ne l'étaient leurs parents, tout juste sortis du joug colonial, il est tentant d'y puiser des compétences. Telle est la philosophie de l'immigration choisie que le président Sarkozy traduit par un quota : 50% du total des immigrés.

Sur de telles fondations, il est douteux que le nouveau chef de l'Etat puisse contribuer à bâtir une union de la Mediterranée digne de ce nom. Celle ci est pourtant nécessaire après plus d'une décennie d'échec patent du processus de Barcelone, qui n'est pas parvenu, le moins que l'on puisse en dire, à faire de notre région commune une zone de paix et de prospérité partagée.

L'enjeu du codéveloppement exige un tout autre engagement. Mais des craintes se font jour dans les opinions publiques des pays du sud de la Méditerranée que la construction de cette Union ne s'accompagne d'une fermeture plus hermétique de l'Europe, face à son sud dépendant et dominé. Le jeu n'est pas égal quand l'on parle à la fois « d'union de la Méditerranée » et d' »immigration choisie ».

La visite de Chirac en 2003 avait soulevé beaucoup d'espoir dans la population algérienne. La France officielle allait-elle enfin se départir de sa rancoeur arrogante d'ancienne puissance coloniale pour promouvoir un véritable partenariat entre deux pays égaux ? Allait-on en finir avec l'humiliant parcours du combattant imposé aux Algériens pour le moindre séjour en France et l'arbitraire de la délivrance des visas ?

Depuis, la perspective d'un traité d'amitié entre Paris et Alger a volé en éclats avec le vote de la loi du 23 février 2005 attribuant « un rôle positif à la colonisation ». Le refus de la « repentance » sur l'oppression coloniale, réaffirmé par le chef de l'Etat dans la presse algérienne, est dans la logique du discours du candidat UMP qui, dans un meeting à Toulon, choisissait clairement ceux vers qui allait sa compassion : « A tous ceux qui sont revenus des colonies en ayant tout abandonné, je veux dire que si la France a une dette morale, c'est d'abord envers eux. »

L'avenir des relations entre la France et l'Algérie mérite une tout autre vision.

Relire - Gramsci dans le texte (bellacio.org)

le 10 juillet 2007

Une édition électronique réalisée à partir du livre d'Antonio Gramsci, Gramsci dans le texte. Recueil de textes réalisé sous la direction de François Ricci en collaboration avec Jean Bramant. Textes traduits de l'Italien par Jean Bramant, Gilbert Moget, Armand Monjo et François Ricci. Paris : Éditions sociales, 1975, 798 pages.

« Gramsci a substitué au concepte de “dictature du prolétariat” celui d'“hégémonie du prolétariat” qui met l,accent sur la direction intellectuelle et morale plus que sur la domination de l'État » (Dictionnaire encyclopédique Le Petit Larousse illustré, 1995, page 1365)

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Marie George Buffet tient à saluer la mémoire de Claude Pompidou

le 03 juillet 2007

Je tiens à saluer la mémoire de Claude Pompidou, veuve du président Georges Pompidou.

Au-delà de nos choix politiques divergents, je me souviens d'une grande femme de culture, attachée notamment au développement du théâtre et des arts plastiques.

Toute sa vie, elle a su montrer une grande sensibilité et un grand attachement à toutes les créations qui pouvaient émerger. Sa passion pour la culture lui avait permis de gagner une légitime proximité avec beaucoup d'artistes de notre pays.

Marie-George Buffet Parti communiste français

Paris, le 3 juillet 2007