Accueil

Décès de Michel Germa : Réaction de Marie-George Buffet

le 29 janvier 2007

C'est avec une immense tristesse que je viens d'apprendre le décès de mon ami, de mon camarade Michel Germa. Je le savais souffrant. Je n'osais imaginer le pire. Tous les habitants et habitantes du val de marne, de sa ville de vitry qu'il a représenté au conseil général de 1967 à 2001, ses camarades, ses amis sont dans le chagrin. Mais en ces terribles moments je pense à Ginette, son épouse et à ses enfants et petit enfant.

Michel faisait corps et esprit avec son département du val de marne. Il défendait son caractère populaire et humain. Il voulait le meilleur pour la population en matière de culture, de petite enfance, d'aide aux personnes âgées et handicapées mais aussi en matière d'environnement et de cadre de vie, d'emploi et de formation. Cet ouvrier typographe marqué par la mort de son père des suites de la guerre et l'engagement de ses frères dans la résistance était un homme chaleureux, à l'aise partout. Son combat incessable pour la paix est certainement né de son histoire familiale.

Une voix grave et gouailleuse que l'on a tous encore dans le creux de l'oreille. Il savait trouver le mot juste devant le bagagiste de la plateforme d'orly, le marayeur de Rungis ou les feministes du festival du film de femmes de Créteil. Modeste dans l'attitude mais si ambitieux pour son département et la dignité des habitants. Il vivait son communisme pétri d'humanisme et de fraternité. Je présente à toutes les habitantes et à tous les habitants du val de marne, à ses amis et ses camarades communistes, en particulier à Christian Favier qui lui a succédé au poste de président du conseil Général mais aussi et surtout à sa famille mes condoléeances les plus attristées.

Marie-George Buffet, Candidate de la gauche populaire et antilibérale

Paris, le 29 janvier 2007

Décès de Jean-François Deniau : Réaction de Marie-George Buffet

le 24 janvier 2007

Je viens d'apprendre la disparition, ce matin, de Jean-François Deniau.

Nos chemins politiques ont rarement eu l'occasion de se croiser. Je garde cependant le souvenir d'un serviteur de l'Etat et d'un amoureux de la mer, d'un humaniste qui ne transigeait pas avec les valeurs de notre République.

Je m'associe au deuil de sa famille et de ses proches.

Marie-George Buffet Paris, le 24 janvier 2007.

Décès de l'abbé Pierre : Réaction de Marie-George Buffet

le 22 janvier 2007

L'abbé Pierre, fondateur des compagnons d'Emmaüs, résistant et ancien député est décédé aujourd'hui à l'âge de 94 ans.

C'est avec beaucoup d'émotion que j'apprend la disparition de cette grande figure dont le combat aura marqué notre époque. Depuis la résistance, jusqu'à aujourd'hui, l'abbé Pierre a marqué son époque par la détermination à refuser l'inacceptable, à lutter contre toutes les formes de précarité.

Toute sa vie durant, il n'a cessé de se battre au côté des plus démunis contre la misère, contre le mal-logement. Son appel, lancé en hiver 1954, restera gravé dans nos consciences. La force de son combat reste d'une terrible actualité. Ce flambeau est aujourd'hui celui de millions d'hommes et de femmes qui agissent pour faire reculer la pauvreté.

C'est à ce combat que je pense ce matin. Avec la disparition de l'abbé Pierre, nous sommes des millions à porter l'immense responsabilité de poursuivre ce combat pour éradiquer la pauvreté, avec le même acharnement et la même sincérité qui le caractérisaient.

Marie-George Buffet, Candidate à l'élection présidentielle

Paris, le 22 janvier 2007

Marie-George Buffet s'associe à l'hommage rendu aux Justes

le 18 janvier 2007

"Je tiens à m'associer à l'hommage solennel qui sera rendu aux justes, ce soir, au Panthéon par le Président de la République.

Cet hommage aux femmes et aux hommes qui ont sauvé des griffes des bourreaux nazis et de leurs complices vichyssois, femmes, hommes et enfants dont le seul tort étaient d'être simplement né, n'est que justice. C'est une facette de la résistance du peuple français trop longtemps sous-estimé.

Cet hommage est amplement mérité. Je pense que le peuple français dans son ensemble s'y associe."

Marie-George Buffet, Candidate à l'élection présidentielle

Paris, le 18 janvier 2007

Décès de Jean-Pierre Vernant : réaction de Marie-George Buffet

le 10 janvier 2007

La disparition de Jean-Pierre Vernant m'attriste profondément. J'adresse mes très sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Bien que n'étant plus membre du PCF depuis de nombreuses années, il était toujours, selon ses mots, partisan d'un communisme nourri aux valeurs humanistes et universalistes. Jean-Pierre Vernant aura été pour de très nombreuses personnes un grand éveilleur de consciences et d'actions, de la résistance aux luttes anticoloniales, du lycée Jacques Decour au CNRS ou au Collège de France. Son grand apport intellectuel, particulièrement sur la Grèce antique, son attachement viscéral à la liberté, à la culture de la Paix et au bien social, son sens exigeant de l'écoute me manqueront.

Marie-George Buffet Paris, le 10 janvier 2007.

1956-2006. Anniversaire de l'insurrection en Hongrie

le 23 octobre 2006

Il y a 50 ans, le 23 octobre 1956, une série de manifestations d'étudiants, très vite relayées par une grande majorité du peuple hongrois, réclamaient la fin du stalinisme et la démocratisation de leur pays. Ces manifestations furent le début d'une grande révolte, qui, de l'armée aux conseils ouvriers des grandes usines de la capitale, des étudiants aux plus hauts dirigeants du pays, réclamait la liberté et le respect de la souveraineté du peuple hongrois.

La répression de ce soulèvement par les autorités soviétiques fut impitoyable, écrasant dans le sang tous ces espoirs d'émancipation. Elle confirma de ce fait, bien avant l'effondrement économique de l'Union soviétique à la fin des années 80, la faillite politique du système stalinien. En effet, la répression de l'insurrection hongroise a révélé non seulement l'incapacité des responsables soviétiques à concrétiser les idéaux du communisme, mais surtout combien leurs actes contredisaient en tout point ces idéaux.

Ce qui s'est éteint à Budapest est une conception du communisme en tout point étrangère à celle qui est la nôtre. Le PCF, qui s'est en effet toujours inscrit dans les combats du peuple de France pour la liberté, l'égalité, la fraternité, reste plus que jamais mobilisé pour faire vivre notre idéal d'émancipation humaine.

Parti communiste français Paris, le 23 octobre 2006.

Dreyfus, ou le triomphe de la République

le 12 juillet 2006

Il y a cent ans, le capitaine Dreyfus était enfin réhabilité.

Ce fut alors l'honneur du mouvement ouvrier, notamment avec l'immense figure de Jaurès, que d'avoir combattu pour qu'il en soit ainsi. En rendant justice à Dreyfus, on sanctionnait heureusement la victoire de l'État de droit sur la raison d'État.

Cette victoire rappelait à tous, et en premier lieu aux républicains, que la République est malade quand les droits d'un seul sont bafoués. Elle rappelait à tous que la République n'est pas elle-même, si elle est confisquée par une caste, ou par un groupe censé détenir à lui seul la vérité et le droit.

Le combat des dreyfusards n'est hélas pas celui du passé. Contre les tentations autoritaires et les délires sécuritaires, au nom de l'ordre et de la raison d'État, il est bon de rappeler que le respect intransigeant des droits est la base du pacte républicain.

Contre toutes les exclusions et les discriminations, il est bon de redire qu'il n'y a pas de République tant qu'une seule femme ou un seul homme n'est pas reconnue dans son entière dignité, quelle que soient ses origines, sa religion ou son statut. C'est la conviction des communistes ; c'est le sens de leur combat.

Parti communiste français Paris, le 12 juillet 2006.

Décès de Fernande Guyot : Déclaration de Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

le 03 juillet 2006

Suite au décès de Fernande Guyot, Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF a déclaré :

« Fernande Guyot est décédée à l'âge de 93 ans. Son départ m'attriste profondément. Sa vie militante, comme celle de Raymond, son mari, fut marquée par un engagement et une fidélité remarquable au Parti communiste français, ainsi que son attachement au journal l'Humanité. Sa mémoire restera indissociablement liée au rôle de tout premier plan, qu'elle a joué, dans le mouvement de la paix mondiale au côté de Joliot Curie, Aragon ou Picasso. Membre active de l'Union des Femmes Française, elle a, toute sa vie durant, milité pour des valeurs de paix, d'humanisme et pour les droits des femmes, y compris dans des moments où l'engagement n'était pas sans risques pour sa vie.

Dans ce moment de grande tristesse, je tiens à adresser, au nom de tous les communistes, à Pierre et Raymonde, ses deux enfants, ainsi qu'à sa soeur, Lise London, mes plus sincères et fraternelles condoléances. »

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF

Paris, le 3 juillet 2006.

Décès de Raymond Devos : Réaction de Marie-George Buffet

le 15 juin 2006

Avec la disparition de Raymond Devos, un grand ciseleur de la langue française disparaît.

Plus que le show-biz, sa poésie des petites gens en prise avec le quotidien et la langue a marqué la vie littéraire et artistique.

Son approche de l'absurde n'était jamais dénuée de sens. Son humanité et sa poésie nous manqueront.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF Paris, le 15 juin 2006.

Décès d'André Labarrère : Réaction du PCF

le 16 mai 2006

André Labarrère est décédé aujourd'hui, à l'âge de 78 ans. Sa forte personnalité a marqué la vie politique et son engagement restera indissociable de la région béarnaise, et plus particulièrement de la ville de Pau qu'il dirigeait depuis 35 ans.

Avec lui, disparaît une figure politique marquée par la détermination, comme il l'avait encore montré il y a quelques semaines face à la maladie.

Parti communiste français

Paris, le 16 mai 2006.