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Le Musée de la réparation navale de Marseille menacé

le 06 juillet 2015

 Le Musée de la réparation navale de Marseille menacé

Géré par l’ Association culturelle de la réparation navale marseillaise, ce musée, depuis trente ans, s’efforce de sauvegarder la mémoire et le patrimoine historique de cette industrie.

Il est menacé de fermeture suite à une réduction de 30% de sa subvention et risque de voir ses collections dispersées, endommagées ou perdues.

Hébergé dans un hangar du Grand port maritime de Marseille, boulevard des Bassins de radoub, forme 7 (2°) il manque de visibilité et d’une signalétique adaptée.

Ne pouvant plus faire face à ses factures (électricité et assurance essentiellement), Michel Hirt et son équipe de L’Association culturelle de la réparation navale lancent un appel aux collectivités territoriales et aux entreprises du secteur (CNM et Sud-Moteurs SMS) pour sauver cette œuvre utile à la restitution de l’histoire marseillaise.

Promemo, dont l’une des raisons d’être est de « favoriser la conservation des documents et archives concernant le monde ouvrier en Provence », ne peut pas rester insensible à cet appel et vous demande de vous y associer en signant cette pétition pour obtenir :

- le rétablissement de la subvention

- une meilleure signalétique pour améliorer la visibilité de ce musée;

--> Pour défendre Le Musée de la réparation navale de Marseille menacé envoyez votre soutiens avec nom-prénom et adresse à Colette Drogoz colettedrogoz@gmail.com.

Avignon. « Mémoire et politique »

le 02 juillet 2015

Au Cinéma Utopia
Avignon

Mercredi 15 juillet à 17h

En avant première diffusion d'« Une Histoire de fou » de Robert Guédiguian.

Le film sera suivi d'un débat « Mémoire et politique » avec Serge Wolikow, historien en partenariat avec "Les amis de l'Humanité".

53e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Projection du film documentaire « Les Frères des Frères »

le 01 juillet 2015

Au local de 1.000 Babords
61, rue Consolat
13001 - Marseille

Samedi 4 juillet à 22h45

Projection du film documentaire de Richard Copans : « Les Frères des Frères » à l'occasion du 53e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, hommage aux Français solidaire du combat du peuple algérien.

3 juillet 1962 - 3 juillet 2015. Cela fait cinquante trois ans que l’Algérie accéda à son indépendance après près de 132 ans de résistance contre le colonialisme français.

Le peuple algérien a mené un combat libérateur contre un système colonial qui n’a lésiné sur aucun moyen pour perdurer (razzia, guerre totale contre un peuple qui a sacrifié près d’un million et demi de ses enfants).
Le peuple français fut, dans son écrasante majorité, trompé par ses gouvernants successifs sur les buts de la conquête coloniale menée en son nom.

Mais une minorité de patriotes français n’ont pas mordu à l’hameçon. Ils se mirent du côté du peuple algérien pour lui apporter une aide concrète durant la dernière phase de la lutte de libération (1954-1962). Ce fut le cas du réseau de soutien initié par Francis Jeanson (Le réseau Jeanson ou ce qu’on appelait alors : les porteurs de valises).

Pour rendre hommage et ces femmes et hommes courages qui ont osé relever le défi, Le Front Uni des Immigrations et des quartiers populaires (FUIQP), le Rassemblement des Algériens de France (RAF) et La Moubadara- France vous convient,

Pascal Posado. Une vie de militant au service du Marseille populaire

le 25 juin 2015

Pascal Posado. Une vie de militant au service du Marseille populaire

Durance Trévaresse. Appel historique de Charles Tillon, le rebelle

le 17 juin 2015

Durance Trévaresse. Appel historique de Charles Tillon, le rebelle

Ce 17 juin 1940, Charles Tillon, presque 43 ans, ajusteur de métier, a déjà une longue carrière de militant derrière lui: mutin de la Flotte française de la Méditerranée en 1919, condamné à cinq ans de bagne, syndicaliste à la CGT puis à la CGTU, il est membre du Bureau politique du PCF dès 1932, Député d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) en 1936. Le 17 juin 1940, le dirigeant communiste Charles Tillon (1897-1993) lançait depuis Gradignan un appel à la résistance contre l'occupant nazi. L'appel n'aura pas connu le même écho que celui du général De Gaulle, dont Charles Tillon sera le ministre à la Libération.

L'appel du 17 juin 1940 de Charles Tillon

"Les gouvernements bourgeois ont livré à Hitler et à Mussolini : l’Espagne, l’Autriche, l’Albanie et la Tchécoslovaquie... Et maintenant, ils livrent la France.

Ils ont tout trahi.

Après avoir livré les armées du Nord et de l’Est, après avoir livré Paris, ses usines, ses ouvriers, ils jugent pouvoir, avec le concours de Hitler , livrer le pays entier au fascisme.

Mais le peuple français ne veut pas de la misère de l’esclavage du fascisme.

Pas plus qu’il n’a voulu de la guerre des capitalistes.

Il est le nombre : uni, il sera la force.

Pour l’arrestation immédiate des traîtres

Pour un gouvernement populaire s’appuyant sur les masses, libérant les travailleurs, établissant la légalité du parti communiste, luttant contre le fascisme hitlérien et les 200 familles, s’entendant avec l’URSS pour une paix équitable, luttant pour l’indépendance nationale et prenant des mesures contre les organisations fascistes.

Peuple des usines, des champs, des magasins, des bureaux, commerçants, artisans et intellectuels, soldats, marins, aviateurs encore sous les armes, UNISSEZ VOUS DANS L’ACTION !"

Charles Tillon, Gradignan, 17 juin 1940

Section PCF Durance-Trévaresse

Histoire. Ces morts la tête haute face au peloton

le 17 juin 2015

Histoire. Ces morts la tête haute face au peloton

La Maison de la Région accueille vendredi une rencontre débat autour du livre « Les Fusillés 1940-1944 ».

« Les Fusillés 1940-1944 ». Un livre publié aux Éditions de l’Atelier qui fera date. En effet, l’ouvrage est une mine d’informations regroupant des milliers de notices biographiques de résistants fusillés pendant la Seconde guerre mondiale. Le fruit de huit années durant lesquelles plus d’une centaine d’historiens ont travaillé.

Une rencontre-débat aura lieu vendredi à Marseille, à la Maison de la Région, en présence de Claude Pennetier, directeur du Maitron et chercheur au CNRS et de Robert Mencherini, historien ayant rédigé plusieurs notices dont notamment celles ayant trait aux résistants provençaux.

Jusqu’à présent, le dictionnaire du Maitron était la référence en matière de biographies de militants ouvriers et révolutionnaires. Avec ce dernier ouvrage, dans la même lignée, sont regroupés les condamnés à la peine capitale pour fait de résistance. Une première. « Il y a eu, au fil des décennies, des chiffres à discuter mais pas de listes, pas de dictionnaires, peu de biographies historiquement établies » expliquent les concepteurs du projet.

« D’habitude le Maitron avait un corps plus large de recherche, qui traversait les époques » explique Robert Mencherini. « Là, il s’agissait de rechercher dans les archives un profil bien défini ». Les sources reposent souvent sur « des découvertes réalisées dans les archives allemandes ». Basé sur le travail d’historien, le dictionnaire n’est pas exhaustif mais livre –au vu de l’épaisseur de l’ouvrage– un bel aperçu. « On avance au fur et à mesure ».

Un premier travail a consisté à redéfinir la notion de « fusillé » : les condamnés à mort par des tribunaux de la justice allemande ou de l’Etat français collaborationniste mais également des « otages » fusillés en représailles à des actions de résistance contre l’armée allemande. Le livre évoque également les femmes exécutées hors de France ou en France sans condamnation ainsi que les suicidés et morts sous la torture.

Répondant à une vision criminelle et méthodique de la justice, les traces administratives n’étaient pas rares. « Les Allemands avaient une gestion très administrative » souligne Robert Mencherini.

Au fil des 1952 pages, on retrouve la liste de figures de la Résistance (Manouchian, Môquet, Péri, Moulin, Albrecht…) ainsi que des noms moins connus mais dont les tragédies sont elles restées dans l’Histoire. On pense aux fusillés du Mont Valérien ou plus localement à ceux de la prison marseillaise des Baumettes ou du charnier de Signes. A noter que Mala Kriegel, résistante des FTP-MOI d’origine polonaise fusillée sommairement le 27 août 1944 pendant les combats de la Libération de Marseille alors qu’elle diffusait la Marseillaise figure en bonne place dans l’ouvrage.

Sébastien Madau (La Marseillaise, le 17 juin 2015)

Repères

Des héros en Provence. Vendredi, l’historien Robert Mencherini reviendra notamment sur les parcours de résistants provençaux tels Jacques Baby, Marcel Bonein, Lucien Vivaldi, Jean Venture et évoquera l’histoire du maquis du Fenouillet à la Roque d’Anthéron.

Mala Kriegel. A l’occasion des 70 ans de la mort de la résistante Mala Kriegel, interceptée puis fusillée alors qu’elle distribuait la Marseillaise, boulevard Oddo, nous étions largement revenus sur son engagement.

La Marseillaise, le 17 juin 2015

Charles Bianchéri. « On était dans une ambiance favorable »

le 11 juin 2015

Charles Bianchéri. « On était dans une ambiance favorable »

Le résistant et militant communiste revient sur l’épisode des réquisitions d’entreprises à Marseille.

Ancien résistant, militant communiste, Charles Bianchéri s’est retrouvé au cœur de l’action des réquisitions des entreprises sous « gestion ouvrière » à Marseille à la libération.

La Marseillaise. Dans quelles circonstances vous-vous êtes retrouvé mêlé aux réquisitions des entreprises à Marseille ?

Charles Bianchéri. A la libération, j’avais 19 ans. Je ne travaillais dans aucune des entreprises qui ont été réquisitionnées. Mais j’étais le Secrétaire de la section du PCF dans le secteur de Menpenti où deux entreprises ont été réquisitionnées :  Les ADN (Aciéries du Nord) et la SPAE (Société provençale d’application électrique). Comme je n’ai pas pu m’engager dans l’armée pour finir la guerre, ce qui était ma volonté, je me suis lancé, en tant que responsable politique, dans ce qu’on avait appelé à l’époque la bataille de la production à l’initiative de la CGT et du Parti communiste.

La Marseillaise. Comment est née alors l’idée des réquisitions ?

Charles Bianchéri. Ces réquisitions se sont fait un peu à cause des circonstances, parce qu’elles s’imposaient et que le pays était écrasé. Il fallait que ces entreprises dont les patrons s’étaient, plus au moins, compromis lors de l’occupation, puissent produire des richesses pour aider le pays à se relever. Pour cela, on avait été grandement aidé par le Commissaire de la République,  Raymond Aubrac avec lequel on avait des contacts et des discussions. C’est armé du programme du CNR, et seulement de ce programme, qu’on s’est lancé dans la bataille de la production, contrairement à la calomnie qui nous accuse d’avoir voulu  instaurer les Soviets. C’était une gestion sous l’autorité du gouvernement.

La Marseillaise. Comment ont été organisées ces réquisitions ?

Charles Bianchéri. C’est avec le Commissaire de la République qu’a été décidé que ces entreprises auraient des comités de gestion qui seraient élus parmi les personnels et dans lesquels on réservait une place aux  anciens patrons. Parmi les 15 entreprises réquisitionnées, qui représentaient environ 15.000 salariés, il n'y avait que les patrons de Coder (construction de matériel ferroviaire) qui avaient accepté la place qu’on leur avait offerte.

La Marseillaise. Quelles ont été les mesures prises par ces comités de gestion ouvrière ?

Charles Bianchéri. On était dans une ambiance favorable. Mais, la gestion d’entreprises, par des hommes et des femmes qui n’avaient pas l’habitude, n a pas été une partie de plaisir. Surtout que la plupart des cadres et des dirigeants de ces entreprises a été virée soit parce qu’ils avaient collaboré, soit pour qu’ils ne mettent pas d’entraves au fonctionnement des entreprises.  Ça a été plus compliqué aux ADN, où il y avait 2.000 salariés, que la SPAE, où il y avait seulement quelques centaines de salariés. On avait travaillé sur les nouveaux  accords sur les salaires, sur le social… L’une des premières mesures, d’ailleurs, qu’on devait prendre, lorsque le comité de gestion a commencé à fonctionner, ça été de développer le social. Aux ADN on avait construit très rapidement, un centre éducateur. Un grand local, en face de l’entrée de l’usine qu’on avait baptisé Charles Nédélec, du nom de l’ancien Secrétaire général de l’Union départementale de la CGT, mort dans la résistance. Il y avait des projection de cinéma, du théâtre, des réunions publiques et une multitude de petits locaux qui servaient à la culture et comme sièges à de nombreuses associations sportives. C’est là où j’ai appris à jouer des échecs… On a eu également des problèmes financiers parce qu’il n’était pas possible d’avoir accès aux avoirs des entreprises dans les banques. Bref, on avait passé des nuits entières à discuter et à réfléchir pour savoir ce qu’il fallait faire. Dans cette organisation on trouvait surtout les délégués de la CGT qui avaient rempli des tâches énormes et qui étaient en contact permanent avec les salariés, d’ailleurs plus que le comité de gestion. Sur les 15 directeurs désignés par les comités de gestion 14 sont partis avec pour seule richesse l’estime et le respect des salariés qu’ils avaient dirigés.

Propos recueillis par Mustapha Chtioui (La Marseillaise, le 11 juin 2015)

8e arr. de Marseille. Une page d'histoire va disparaître

le 11 juin 2015

Au centre social Mer et Colline
16, boulevard de la Verrerie
13008 - Marseille

Lundi 22 juin à 17h30

Une page d’histoire du Quartier de la Vieille Chapelle va disparaitre avec la destruction des bâtiments de la Compagnie du lin.

L’Observatoire des Quartiers Sud de Marseille invite à découvrir l’histoire particulière de cette entreprise et de son fondateur Jean Roumilhac, Franc-maçon, anarchiste, résistant, qui voulut faire de sa filature, la Compagnie du lin, une usine exemplaire.

Jean-Marie Guillon, historien, professeur des universités émérite (Université d’Aix-Marseille, UMR TELEMME), évoquera ce parcours militant hors normes.

Françoise Fontanelli, historienne, doctorante (Université d’Aix-Marseille, UMR TELEMME ; Università della Tuscia, Viterbo), suivra le Jean Roumilhac, militant libertaire.

Gérard Leidet, collaborateur du Maitron, Dictionnaire du mouvement ouvrier, présentera Les anarchistes, Dictionnaire du mouvement libertaire francophone.

Rencontre-débat autour du "Dictionnaire des fusillés"

le 11 juin 2015

Gardanne. La nouvelle rame du Maitron

le 06 juin 2015

Gardanne. La nouvelle rame du Maitron

Luttes sociales. Le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier a fait l’objet d’une conférence à Gardanne.

La médiathèque de Gardanne a ouvert ses portes, jeudi, à trois conférenciers venus présenter le nouveau volume du Maitron, consacré aux anarchistes. Le célèbre dictionnaire biographique du mouvement ouvrier se voit ainsi complété de centaines de notices évoquant ceux que Gérard Leidet (association Provence, mémoire et mouvement ouvrier), Thierry Bertrand (Centre international de recherches sur l’anarchisme) et Françoise Fontanelli (chercheuse à l’UMR Telemme) ont souhaité mettre en lumière, « les obscurs et les sans-grades » ayant contribué, dans l’ombre des figures emblématiques, à forger l’Histoire ouvrière et sociale du pays.

C’est l’ambition originelle de Jean Maitron, premier historien en France à s’être penché sur les grands anonymes du militantisme, et ce dès la fin des années 50. Un travail colossal visant à célébrer un siècle et demi de luttes en redonnant leur place aux principaux acteurs du progrès social.

À la mort de Maitron en 1987, d’autres ont pris la relève. Gérard Leidet, dans la première partie de la conférence consacrée au survol d’une encyclopédie homérique, précise : « Le Maitron, ce sont des dizaines de tomes et des dictionnaires thématiques, consacrés par exemple aux cheminots, aux coopérateurs, aux fusillés… C’est ainsi qu’on en est arrivé à élaborer celui des anarchistes. » Le petit dernier a vu émerger dans les discussions un nom connu des Gardannais -le prénom, un peu moins- : Paul-Auguste Meï (1897-1986), oncle du Maire actuel de Gardanne, Roger Meï (qui a lui aussi sa notice dans le Maitron, mais évidemment pas au même chapitre). Ouvrier mécanicien aux chantiers de la Société provençale de constructions navales de La Ciotat, mutilé de guerre, Paul-Auguste Meï, militant en vue pour ses prises de position pacifistes, s’était malgré lui lesté d’un bon nombre de policiers qui le suivaient à la trace… « Sur sa tombe à La Ciotat, ne figure qu’une phrase, indique Thierry Bertrand : Paul-Auguste Meï, victime de la guerre des hommes. »

Témoignage des « sans-voix » qui ont écrit l’Histoire

Si le Maitron et ses déclinaisons répertorient les militants de toute la France, le lieu choisi pour la conférence a incité les intervenants à présenter des personnalités de Marseille et des alentours. « On n’a pas réussi à trouver des traces d’anarchistes gardannais, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en a pas eu ! » Leur travail, basé sur la collecte parfois fastidieuse de témoignages écrits ou oraux, est soumis à ces difficultés rencontrées par tout historien. Pour autant, les recherches se révèlent souvent fructueuses et les nouvelles technologies permettent au Maitron de s’enrichir : « Le papier fige l’écrit », reconnaît Gérard Leidet, « il nous est arrivé de dénicher de nouvelles données alors que les livres étaient imprimés. » Le « Maitron en ligne », que les chercheurs peuvent amender en temps réel, leur permet de mettre à jour les notices.

Françoise Fontanelli, pour sa part, s’est intéressée aux femmes, sous-représentées. Mais aussi à ceux qu’elle nomme « les Marseillais temporaires », ces militants venus d’Espagne, d’Italie surtout. Dans les années 20 et 30, « beaucoup ont eu une activité syndicale et politique dans la Région…Ici, la lutte antifasciste a beaucoup fédéré ». Encore plus fliqués que les autres, ces militants ne s’appellent plus par leurs vrais noms mais par des surnoms qui, des décennies plus tard, ne facilitent pas le travail des chercheurs. Mais au prix d’un travail de fourmi, les destins se dessinent et en filigrane, dessinent celui d’un pays entier. Ca n’est pas la moindre qualité du Maitron, témoignage des sans-voix et d’une époque où l’individualisme n’avait pas encore gangrené la société. Dans l’ombre ou non, les futurs biographés continuent la lutte.

Sabrina Guintini (La Marseillaise, le 6 juin 2015)